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TAM, ZA GORIZONTOM

TAM, ZA GORIZONTOM

Vo. Там, за горизонтом

(Là-bas, derrière l’horizon)

 

Année : 1975
Pays : URSS
Durée : 2 h 15 min.
Genre : Drame
Couleur

Réalisateur : Yuri YEGOROV
Scénario : Yuzef PRINTSEV, Yuri YEGOROV

Acteurs principaux :
Anatoliy SOLONITSYN (Bochazhnikov), Vsevolod SANAEV (Vikentiy Kirillovich), Yuriy BOGATYRYOV (Dmitriy Zherekhov), Alyona CHUKHRAY (Lyudmila Rudneva), Vladislav DVORZHETSKIY (Sergey Rudnev), Oleg EFREMOV (Professeur)

Musique : Mark FRADKIN
Photographie : Evgeniy DAVYDOV
Compagnie productrice : Kinostudiya imeni M. Gorkogo

Aéronefs :

  • -Antonov An-2
  • -Antonov An-14, en arrière-plan
  • -Antonov An-24, en arrière-plan
  • -Avia Av-14-32A, OK-MCM
  • -Ilyushin Il-76
  • -MiG-21, document
  • -MiG-21U
  • -MiG-23MS
  • -Mil Mi-8
  • -Tupolev Tu-114, en arrière-plan
  • -Tupolev Tu-134, en arrière-plan
  • -Yak-40, en arrière-plan

 

 Notre avis :

 «Tam, za gorizontom », sorti en 1976, est la suite du premier film « Za oblakami - nebo» (1973). Celui-ci (étudié sur ce site) était dédié aux pilotes d'essai et aux concepteurs qui, au début de l'après-guerre, ont risqué leur vie pour maîtriser la nouvelle technologie des avions à réaction. Celui-ci est surtout consacré aux constructeurs et aux ingénieurs aéronautiques.

 Un jeune ingénieur nouvellement embauché dans une usine de construction d’avions, Dmitri Zherekhov, tente de prouver au directeur qu'il est nécessaire de passer à de nouvelles méthodes d'organisation de la production. Il est soutenu par Alexeï Sedykh, ingénieur d'essai expérimenté, et par Lyudmila Rudneva, ingénieur d'essai. Mais ses méthodes de persuasion semblent grossières et même dures, vis-à-vis de ses collègues. Lyudmila aime Dmitri, mais sa rigidité et son rationalisme compliquent leur relation. Quand elle se trouve dans un jet d’entrainement, piloté par Sedykh, lors d’un vol d’essai, un incendie s’y déclare et l’avion s’écrase. On retrouve l’épave ; le pilote est tué, mais Lyudmila est parvenue à s’éjecter. Après avoir retrouvé son parachute, Dmitri la découvre en piteux état. Hospitalisée, elle est paralysée. Une opération va être tentée pour qu’elle puisse retrouver sa mobilité, mais cela n’est pas sans risques…

  Les problèmes de production montrés dans le film reflètent des phénomènes complexes dans l'économie de l’URSS, y compris sa stagnation dans les années 70. Ce long film parle beaucoup trop et il y a peu d’action, que de longues discussions entre les membres du comité de direction de l’usine, ou entre les acteurs principaux et leur famille. Le scenario s’étend également un peu trop sur les relations compliquées entre Dmitri et Lyudmila ..

Néanmoins, ce film, où l’avion a paradoxalement un rôle secondaire, contrairement au premier, comporte des avions dont quelques uns ont été prêtés à la production par la force aérienne de l’Union soviétique (VVS- Voïenno-Vozdouchnye sily Rossiï). Le tournage eut lieu, en partie, dans l’usine de réparation aéronautique de Minsk (Biélorussie) et dans l’usine de construction aéronautique de Kharkov (Ukraine).

 

Les avions du film :

La production utilisa, apparemment, trois avions, un hélicoptère et deux vraies cabines d’avions.

Le jet dans lequel Lyudmila se crashe est un MiG-21UM, ayant le code « 77 » rouge. Il est filmé de près, au sol, au décollage et en vol. On ne sait d’où vient l’incendie qui va le faire chuter et on ne voit que de la fumée devant le (vrai) tableau de bord… Deux MiG-21 monoplaces, filmés de loin, passent dans le ciel.

Le père de Lyudmila, un officier de la force aérienne, est vu devant son MiG-23MS, « 85 » bleu, d’où il vient de descendre. Il était accompagné de deux autres MiG-23, les « 86 » et « 93 ». On voit le « 85 » décoller peu après, ses ailes déployées.

Lyudmila est une parachutiste, et sur le terrain de son club, on aperçoit deux Antonov An-2, dont le « 49 » jaune en arrière plan, puis de plus près  le « 48 » jaune où embarquent des parachutistes.

Deux Mil Mi-8 décollent pour aller à la recherche de Lyudmila après l’accident de son avion. Ils portent les codes « 4 » et « 11 » jaunes, celui dans lequel montent Dmitri et le père de Lyudmila.

Deux scènes ont été filmées dans une cabine d’avion, la première dans celle d’un Antonov An-24, où se trouvent le directeur de l’usine et Dmitry, la seconde, dans celle d’un Tupolev Tu-114, avec le colonel Kirov et Dmitry qui se déplace vers le cockpit.

Tous les autres avions sont aperçus en arrière-plan ou filmés de plus ou moins loin.

Dès le début du générique, c’est un Ilyushin Il-76 qui décolle, avant d’être vu dans le ciel à haute altitude. On retrouve ce type d’avion vers la fin du film, quand il atterrit sur une piste enneigé et c’est avec lui que se clôture le film, quand il redécolle.

Au début du film, devant l’usine d’aviation, est exposé sur des pylônes, un avion de type Yak-18, modifié pour le faire ressembler à un Lavoshkin La-9 ; on le reverra plus tard devant un hangar, le train principal sorti.

Toujours, devant l’usine, on peut apercevoir un Antonov An-24 et, en arrière-plan, un Antonov An-14. Les ouvriers passent dessous les ailes d’un Yak-40.

Sur le parking de l'usine de réparation d'avions de Minsk, sont garés différents appareils, de différentes nationalités : un Tupolev Tu-124 de l’Aeroflot, un Tupolev Tu-134, un Yak-40 et un Ilyushin Il-14. De plus prés, on distingue l’Ilyushin Il-14M « OK-MCM » (c/n 806106) (construit en Tchécoslovaquie comme Avia-14-32A) de la compagnie tchécoslovaque CSA. Construit et livré en 1958, la CSA l’utilisa jusqu’en décembre 1974 ; il fut ferraillé à Prague en janvier 1975. On peut également voir un Tupolev Tu-134 de la compagnie polonaise LOT, et un autre de la compagnie est-allemande Interflug.

 Une scène a été filmée dans l’usine de Kharkov où l’on produisit des Tupolev Tu-134 entre 1966 et 1989, et une autre, dans l’usine de Minsk, où  des ouvriers réparent des Tupolev Tu-124 et Tu-134.

 

Christian Santoir

*Film disponible sur https://ok.ru/video/

 

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