ESPIONS EN HELICOPTERE
Vo. The helicopter spies
Année : 1968
Pays : Etats-Unis
Genre : aventures
Durée : 1 h 30 min.
Couleur
Réalisateur : Boris SAGAL
Scénario : Dean HARGROVE
Acteurs principaux :
Robert VAUGHN (Napoleon Solo), David McCALLUM (Illya
Kuryakin), Carol LYNLEY (Annie), Bradford DILLMAN (Luther Sebastian), Lola
ALBRIGHT (Azalea), Leo G. CARROLL (Alexander Waverly).
Musique : Richard SHORES
Photographie : Fred J. KOENEKAMP
Producteur : Anthony SPINNER
Compagnie productrice : MGM Television
Aéronefs :
-Bell 47G-3B-1 s/n 2933, N1136W
-Bell 47G c/n 1875, N3105G
-Cessna 310J
-Lockheed L.188 Electra
c/n 188-2011, ZK-TEC
Notre avis :
L'histoire originale fut diffusée ã la télé américaine en octobre 1967, comme le
93° et 94° épisodes de la célèbre série
"The man from Uncle", parue en
France sous le titre "Des agents très spéciaux". « U.N.C.L.E. » était
l'acronyme pour "United Network Command for Law and Enforcement", une
agence de renseignement privée internationale. les personnages comme
les scénarios étaient très inspirés des films de James Bond.
Les agents Napoleon Solo et Illya Kuryakin sont témoins de
la destruction d'un village africain par un avion équipé d'une sorte de rayon
laser. L'association UNCLE offre alors à
un escroc notoire, recherché dans de nombreux pays, Luther Sebastian,
l'immunité s'il l'aide à s'emparer de
cette nouvelle arme. Solo, Kuryakin et Luther sont ainsi envoyés en Iran où se trouve
l'inventeur de l'arme, le sinistre professeur Khamusi. Mais Luther Sebastian
les double et garde l'arme pour lui, projetant de l'employer pour que sa secte,
"La troisième voie", dirigée par un gourou muet, ait les moyens de
dominer le monde. Solo et Kuryakin sont aidés dans leurs recherches par Annie
qui veut se venger de Sebastian qui a fait faussement accuser son fiancé pour
meurtre. Solo parvient à se faire passer
pour un membre de la secte et participe au vol d'une fusée, transportée dans un
train. Celle-ci doit mettre en orbite l'arme absolue. Mais peu après le
lancement, Kuryakin et les membres d'UNCLE font irruption dans la salle de
contrôle et arrête les conspirateurs. La fusée est détruite.
Bien qu'il y ait quelques scènes avec des hélicoptères,
elles ne jouent aucun rôle déterminant dans l'histoire. On a l'impression que
la personne qui a trouvé le titre n'a vu que les premières minutes du film…
Les avions du film :
Les espions "en hélicoptère" se déplacent dans un
Bell 47G-3B-1 (s/n 2933, N1136W) qui appartenait à National Helico Service. Cet hélicoptère de
servitude, increvable, fut accidenté plusieurs fois : en septembre 1965, en
août 1968, en combattant un feu de forêt, en septembre 1974, en épandant des
produits phytosanitaires. A chaque fois, il fut réparé et remis en État de vol
! Il volait encore en Floride, ces dernières années.
Le second Bell 47G (c/n 1875, N3105G) qui sert à Solo pour descendre sur le toit du train qui
emporte la fusée, Était un ancien Bell H-13H-BF Sioux (désigné
"OH-13H", après 1962) de l'USAF. Il ne vole plus depuis avril 1978,
et a été acquis en 2010, par le Classic Rotors museum de Ramona (CA).
Les bandits attaquent un village en Afrique, avec un
bimoteur Cessna 310J, non identifiable. Les vues rapprochées du cockpit en font
un Cessna Skywagon, monomoteur à aile
haute !
On ne voit pas l'avion dans lequel les espions se rendent
à Téhéran. Sur cet aéroport, on aperçoit
un Lockheed L.188 Electra de la compagnie néo-zélandaise TEAL (Tasman Empire
Airways Limited). L'avion est filmé non pas en Iran, mais devant le terminal de
l'aéroport de Christchurch, en… Nouvelle Zélande. Une grosse erreur de
navigation ! Le Lockheed Electra est le ZK-TEC (c/n 188-2011), le troisième de
la compagnie, baptisé "Akaroa", livré en 1959. En mars 1965, il fut
gravement accidenté à l'atterrissage,
lors d'un vol d'entraînement, à
l'aéroport de Whenuapai (Auckland) et fut entièrement brûlé.
Les espions sont parachutés à partir de ce qui ressemble (vu sa silhouette)
à un Vickers Valetta. Enfin, la fusée
lancée par la secte est une Atlas Centaur.
Christian Santoir
*Film disponible sur amazon.com
Enregistrer un commentaire