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SHERDIL

 
SHERDIL

 
Année : 2019
Pays : Pakistan
Durée : 2 h 28 min.
Genre : Action
Couleur
 
Réalisateur : Azfar JAFRI
Scénario : Nomaan KHAN
 
Acteurs principaux :
Mikaal ZULFIQAR (Lt. Haris Mustafa); Armeena Rana KHAN (Sabrina), Sabeeka IMAM (Sarah Francis), Hassan NIAZI (Lt. Arun Veerani), Ibrahim ALAVI (Fawad), Belal SHAHID (Irfan)
 
Musique : Wajahat ATTRE
Photographie : Riki BUTLAND
Producteurs : Syed FALAK, Nomaan KHAN
Compagnie Productrice: NK Pictures
 
Aéronefs :

  • -Agusta Westland AW139
  • -Boeing 737-800, document
  • -Cessna T-37B
  • -Chengdu F-7PG Skybolt
  • -Dassault Mirage IIIEA
  • -General Dynamics F-16B/C
  • -Hongdu K-8P Karakorum
  • -Ilyushin Il-78MP, en arrière-plan
  • -Lockheed C-130E, en arrière plan
  • -PAC JF-17 Thunder
  • -PAC MFI-395 Super Mushshak

 
 
Notre avis :
 
Il s'agit du second film pakistanais consacré à la "Pakistan Fizaiya", la Pakistan Air Force (PAF), après "Parwaaz hai junoon" paru l'année précédente et dont "Sherdil" est une copie quasi conforme. Le scénario est centré sur un jeune homme qui veut devenir pilote de chasse et on le suit depuis l'école de pilotage jusqu'à l'escadrille où il est devenu lieutenant. Le film se passe sur fond de conflits frontaliers répétitifs entre le Pakistan et l'Inde, depuis 1965.
 
Le film s'ouvre au cours de l'année 1965, où deux chasseurs pakistanais effectuent une patrouille. Le chef d'escadron Sikandar et son ailier repèrent trois chasseurs indiens volant dans l'espace aérien pakistanais. Les avions de la PAF engagent les Indiens. Sikandar abat deux avions, mais ses armes s'enraillent. Il décide alors de s'écraser sur le dernier jet ennemi pour sauver son ailier poursuivi. Plus tard, de nos jours, Haris Mustafa, qui est le petit-fils de Sikandar et, son meilleur ami, Fawad, rêvent tous deux de devenir pilotes de chasse. Les parents de Haris désapprouvent son choix. Lorsque Haris est accepté à l'académie de la PAF, son père le renie. Pendant ce temps, Haris rencontre et tombe amoureux de Sabrina. Après avoir obtenu sa licence de pilote, il est déployé dans le même escadron que son défunt grand-père, l'escadron des "Black Panthers". Quand deux chasseurs indiens pénètrent dans l'espace aérien pakistanais, Haris et Irfan sont dépêchés pour les intercepter. Irfan abat l'un d'eux, mais voit ensuite son avion endommagé à cause des débris de l'avion détruit et retourne à la base. Haris s'engage alors dans un combat aérien intense avec le deuxième Indien, mais s'échappe de peu. Bien qu'il ait survécu à la rencontre, ses supérieurs sont déçus qu'il ait failli se faire descendre. Ils l'envoient contre son gré à l'International Flight School de Dubaï, pour se perfectionner. Il y rencontre le lieutenant d'aviation Arun Veerani, le pilote de chasse indien avec lequel il s'était engagé plus tôt. Haris et Arun sont au début très hostiles, mais finissent par devenir amis. Après avoir obtenu les meilleures notes à l'International Flight School, Haris revient au pays et propose le mariage à Sabrina. Elle accepte de l'épouser, mais à condition qu'il reste avec la PAF, son rêve et sa passion de servir son pays. Leur lune de miel est interrompue lorsque des tensions politiques éclatent à nouveau entre l'Inde et le Pakistan, les forces armées indiennes menaçant d'effectuer des frappes chirurgicales le long de la région du Cachemire, sous contrôle pakistanais. Haris et Irfan sont envoyés en patrouille, lorsqu'ils rencontrent plusieurs chasseurs indiens. Un d'entre eux est abattu et un autre est endommagé et quitte la zone. Au cours du combat qui s'ensuit, Haris se retrouve face à face avec Arun. Haris épargne Arun, lui disant de quitter la zone et vole vers Irfan qui est attaqué. Arun, en suivant ses ordres, revient alors et essaie d'abattre Haris, mais c'est Haris qui le descend. À son retour, Haris est accueilli par tout le personnel au sol de la PAF et ses supérieurs. Plus tard, Sabrina, et, à sa grande surprise, son père, très fier de la façon dont son fils a défendu son pays, sont là aussi pour le recevoir. Arun a survécu s'en étant éjecté et il est maintenant suspendu au bout de son parachute accroché dans un grand arbre, sur le territoire pakistanais…
 
Ce film utilise de nombreux effets visuels et images virtuelles, notamment pour reconstituer les scènes aériennes. La société sud-africaine VFX produisit 17 minutes d'effets visuels pour réaliser les combats aériens. Ces combats assez bien reproduits ne se basent pas néanmoins sur de vrais tactiques. Les avions ennemis se suivent à faible distance en utilisant leurs canons, voire même leurs missiles (d'une portée de plusieurs kilomètres), dans de vertigineux combats tournoyants. On se croirait plutôt en 1940, pendant la bataille d'Angleterre. Mais ce n'est pas le seul film à faire volontairement cette erreur "spectaculaire".
 
On ne sait ce qu'est cette "International Flight School" qui forme des pilotes militaires issus de l'Asie, du Moyen-Orient ou de l'Afrique. Nous n'en n'avons trouvé aucune trace à Dubaï. Notons que la société de diffusion est ARY qui est un réseau de télévision pakistanais, dont le siège se trouve à Dubaï…
 
Comme dans "Parwaaz hai junoon", le pilote principal du film, Haris, est issu d'une très riche famille dont le père possède une maison digne d'un château; quant à sa copine Sabrina, elle ne roule qu'en Mercedes ou en Porsche. Il fait donc partie de la "haute" société, dont le comportement est proche de celui de l'Occident.
 
Contrairement à "Parwaaz hai janoon", on ne parle pas ici de la formation des femmes pilotes militaires. Six d'entre d'elles apparaissent cependant à l'académie de Risalpur. On remarque qu'elles sont particulièrement couvertes : voiles sous le calot, pantalons bouffant serrés aux chevilles, sorte de tablier descendant jusqu'au-dessous des genoux recouvrant leur uniforme. Seules les actrices du film sont habillées à l'occidentale, en nous montrant leurs longues chevelures, avec des habits qui ne cachent rien de leurs appas…
 
Le  film fut tourné à Islamabad et dans les Emirats Arabes Unis, notamment à Dubaï, dans les rues piétonnes, sur la terrasse de l'"Hôtel and Spa", dans une boite de nuit, entre autres, mais la vue panoramique de la ville que l'on aperçoit subrepticement, correspond plus à celle d'Abu Dhabi, caractérisée par ses trois gratte-ciels aux sommets pointus.
 
Quant aux bases aériennes où le tournage eut lieu, on ne peut identifier avec certitude que celles de l'académie de Risalpur, de Minhas/Kamra et de Nur Khan (près d'Islamabad)..
 
 
Les avions du film :
 
Le film commence par un combat entre deux North American F-86F Sabre pakistanais et trois Folland Gnat F1 indiens, ayant lieu en 1965, comme indiqué, lors de la guerre indo-pakistanaise.
 
Le premier F-86 baptisé "Sikandar", du nom de son pilote, porte le code "447" comme le F-86F-25-NH (s/n 51-13447, c/n 176-378) qui est préservé et exposé à l'entrée de la base aérienne de Mushaf. Le second est le F-86F-35-NA, nommé "Haseeb" et ayant le code "076". Cet appareil (s/n 53-1076, c/n 202-5) ayant appartenu au 561st FBS (388th FBW) de l'USAF, fut transféré au Pakistan en avril 1957. Dans le film ces avions appartiennent au 16th squadron "Black Panthers". Mais créée en 1957, cette unité fut supprimée en 1963 et rétablie qu'en 1970…
 
Ces avions sont créés en images virtuelles, comme les avions indiens suivants dont on ne peut distinguer que deux vrais codes, le "IE1202" et "IE1246". Le Folland Gnat "IE246" a bien existé et il est préservé devant le quartier général de la force aérienne indienne à New-Delhi. Le "IE1202" fut détruit le 17 janvier 1970 quand son pilote dut s'éjecter suite un problème mécanique. Ces deux Gnat appartenaient au 23rd squadron de l'IAF, le premier à être équipé de Folland Gnat.
 
Lors du générique apparaissent de vrais avions, un JF-17 Thunder au sol et un Ilyushin Il-78MP qui atterrit. Ce quadriréacteur (s/n R11-004, c/n 0063467027) appartenait au 10th squadron de Transport "Buffaloes" d'Islamabad. Il fut d'abord livré en septembre 1986 à la force aérienne soviétique et affecté au 409 Régiment de Bombardiers Lourds d'Uzyn. En mai 1995, après que son équipement de ravitaillement ait été enlevé, il fut exploité par la compagnie ukrainienne Buson Airlines avec le matricule UR-76682. Acquis en août 2011 par la PAF, il fut rééquipé à Mykolayiv-Kulbakino, en avion de ravitaillement avec le matricule temporaire "882790BT" et transféré au Pakistan en décembre 2011.
 
Un peu plus tard, Harris et Fawad passent en courant devant un Lockheed C-130 Hercules ayant le code "180". Construit en 1966, Ce C-130E (s/n 62-12904, c/n 4180) fut livré à la Royal Australian Air Force (s/n A97-180) le 15 décembre 1966 et affecté au 37 squadron. Retourné à Lockheed, il reçut le matricule civil temporaire "N9023U", puis "N73238". Vendu à la PAF en septembre 2011, il fut détruit par incendie le 9 novembre 2018 lors d'un atterrissage sur la base de Nur Khan (équipage indemne), donc peu après le tournage.
 
Un Boeing 737-86X de la compagnie pakistanaise Serene Air atterrit sur l'aéroport international Benazir Bhutto d'Islamabad (piste 28L). Cet avion immatriculé "AP-BNA" (c/n 61352) fut livré tout neuf à la compagnie, en novembre 2016, loué par la société chinoise "Silk Road Leasing". Il est sans doute vu sur un document fourni par la compagnie, remerciée dans le générique. Il est toujours en activité.
 
Arrivés à l'académie de Risalpur-Asghar Khan, les cadets remarquent plusieurs avions anciens parqués derrière les bâtiments :
 
A gauche, un Mirage IIIE, un Nanchang A-5C, à droite, un Shenyang F-6 (code 1918), un MiG-15UTI (code 0103), un North American F-86F (s/n 53-5412), un Lockheed T-33 et, dans le fond un North American T-6G Texan (s/n T4246).
 
Plus tard, derrière deux officiers montés sur une estrade, sont alignés de gauche à droite, un MFI-395 Super Mushshak, un Hongdu K-8P Karakorum et un Cessna T-37C Tweety Bird (318C), des avions d'entraînement de différents niveaux. Derrière les cadets alignés, se trouve un Cessna T-37B codé "172" (s/n 60-0172, c/n 40669) du Basic Flying Training Wing, livré en 1962 par l'USAF.
 
Quand Harris s'apprêtent à piloter son premier avion, on aperçoit en arrière plan, un Hongdu K-8P codé "822" (s/n 08-09-822) de la Formation Aerobatics Team "Sherdils" de la PAF, puis un Cessna T-37C, codé "755" (s/n 67-755, c/n 41011) du  Basic Flight Trainig squadron. Cet ancien avion de l'USAF (s/n 67-14755) était stocké en 2007, à l'AMARC et rallia le Pakistan le 20 juillet 2012.
 
L'avion à hélice que pilote Harris est le MFI-395 Super Mushshak portant le code "502" (s/n 74-6502, c/n 15.010). Il passe derrière la queue d'un Hongdu K-8P Karakorum sur laquelle on distingue le serial "03-02-807". Il fait partie de la patrouille des "Sherdils" avec une nouvelle livrée verte et blanche remplaçant l'ancienne, blanche avec des bandes rouges et bleues (comme le "822", vu plus haut). 
 
Puis, Harris décolle dans un K-8P, codé "801" (c/n 94-01-801) de la patrouille des "Sherdils". De retour au sol, on nous montre un autre K-8P, code "814", (s/n 06-09-814) des "Sherdils", garé sur l'esplanade de l'académie de Risalpur.
 
Cinq ans plus tard, après avoir obtenu sa licence de vol, Harris est aux commandes d'un JF-17A Thunder, le "236" (s/n 17-236, c/n 236) du 16th MultiRole squadron des "Black Panthers" dont il porte l'emblème sur le gouvernail, basé à Minhas. Il décolle aux côtés du JF-17 "207" (s/n 15-207, c/n FC10207) d'une autre unité, le 14th Air Superiority squadron "Tail Choppers" basé à Rafiqui.
 
Mais en l'air les avions ont changé de serials...Il y a le "123" et le "133". Le JF-17 "123" (s/n 10-123, c/n FC10115) est normalement un avion du 26th MR squadron "Black Spiders" de Peshawar, dont il portait l'emblème au salon du Bourget en juin 2015, mais dans le film, il porte sur le gouvernail l'emblème des "Black Panthers", l'escadron de Haris. L'autre JF-17 codé "133" (s/n 11-133, c/n FC10125) est un avion du 2nd MR squadron (Proud) Minhasians de Jacobabad, avec son bon insigne sur le gouvernail.
 
Ces mêmes avions sont aperçus un peu plus tard en vol, mais, comme d'habitude, ils changent de codes. On voit ainsi le "129" et le "134". Le JF-17 "129" (s/n 11-129) appartient  16thMR  squadron "Black Panthers" et le "133" (s/n 11-134) au CCS / JF-17 squadron "Fierce Dragons" de Mushaf.
 
Sur sa belle moto, Haris est arrêté devant le JF-17 codé "231" (s/n 16-231, c/n 2P31) du 2nd MR squadron "Proud Minhasias" (39th Tactical Wing) de Jacobabad qui porte néanmoins l'emblème des "Black Panthers".
 
Deux Mirage 2000H "Vajra" indiens (en images montées à l'envers), dont l'un portant le vrai serial "KF111" sur la dérive, appartenant au 7th squadron "Battle Axes" de l'IAF, et le nom d'"Arun", pénètrent sur le territoire pakistanais, en direction de Rawalpindi, si l'on en croit le radar du centre de contrôle militaire pakistanais. Haris monte à bord du JF-17 "247" (s/n 17-247") d'une unité inconnue. Il est accompagné par le "101" qui s'élève rapidement et qui est accompagné plus tard par le "201" (et non le "247"...), tous deux portant l'insigne des "Black Panthers". Le "101" (c/n 01-101) est effectivement un appareil du 16th squadron "Black Panthers", mais le "201" (s/n 15-201) appartient au 26th MR "Black Spiders".
 
Après ce dogfight et une réunion à l'état-major de la PAF, Haris est envoyé à l'International Flying School de Dubaï. Plusieurs appareils apparaissent alors, censés être sur le territoire des Etats Arabes Unis : le nez d'un Falcon 20 non identifiable, un hélicoptère Agusta Westland AW139 portant les marques des Emirats Arabes Unis, un Mirage IIIEA "indien" ayant le code "506", celui du vrai appareil pakistanais (s/n 90-506) du CCS / Mirage squadron "Sky Bolts" de Mushaf, un avion acquis auprès de l'Australie (s/n A3-06). Accidenté en décembre 2009, il put être réparé. Il s'aligne sur la piste, précédant toute une série d'avion : deux General Dynamics F-16B MLU, dont le "622" (c/n 92622, c/n DH-10) du 9th MR squadron "Griffins" de Mushaf. Puis c'est au tour d'un Lockheed C-130E codé "180" (déjà vu auparavant) d'atterrir, de même que le PF-17 "101", un Chengdu F-7PG Skybolt "égyptien" code "816" (c/n 01-816) du 10th AS squadron "Tigers" pakistanais basé à Peshawar.
 
Puis, sont alignés sur un parking quatre Chengdu F-7PG portant des marques de la Corée du Nord, de l'Egypte, de la Chine populaire et du Sri Lanka. On verra plus tard deux autres F-7PG, un Indien et un Nigérian, alignés avec eux.
 
Une conférence se tient à "Dubaï" (plutôt sur l'aéroport de Nur Khan) devant un Lockheed C-130 ayant la cocarde des Emirats Arabes Unis.
 
Après, le  Mirage IIIEA "506" s'aligne sur une piste, puis, un F-16B MLU  (s/n 84608, c/n 5H-8) du 9th MR squadron "Griffins" de Mushaf, livré en février 1984, un F-16B MLU (s/n 92621, c/n DH-9) du même squadron que le précédent (mais portant le drapeau turc sur la dérive...). Cet ancien avion de l'USAF (s/n 92-0455) fut accidenté sur la base d'Edwards (CA) en 2003; réparé il fut exporté au Pakistan le 28 juillet 2008. Le JF-17 "101", déjà vu, sort de son hangar avant que l'on voit une rangée de six F-7PG de différentes nationalités, avec de faux serials, déjà vus auparavant. Quatre F-7PG s'apprêtent à décoller de même que quatre Mirage IIIEA et quatre F-16 (dont le F-16B MLU "608"). En vol, on peut voir le F-7PG codé "623", en fait, son image.
 
Le  Mirage IIIAE "indien" "506" est filmé de près au sol. Puis on retourne à "Dubaï," où une nouvelle conférence a lieu, toujours  devant un C-130 codé "282", avec la cocarde des Emirats Arabes Unis. Il s'agit en fait du C-130E pakistanais (c/n 4282) du 6th ATS squadron "Antelopes" de Nur Khan. En arrière-plan, on peut apercevoir un Ilyushin Il-78 des "Emirats Arabes Unis".
 
De retour sur une base pakistanaise, on revoit un F-16B MLU, puis deux JF-17 parqués, dont le "226" (c/n 16-226, c/n 2P26) du 14th AS squadron "Tail Choppers" de Rafiqui et le "222" (s/n 16-222) de la même unité. Plus tard, réapparaissent les JF-17 "101" et "201" des "Black Panthers". C'est un missile air-air MICA IR qui poursuit le "101", un missile infra rouge français qui équipe les Mirage 2000 indiens. Les Mirage, comme le missile, sont des images. Après un très long dogfight, Haris se pose à court de carburant avec le JF-17 codé "241" (s/n 17-241, c/n 2P41) du 14th AS squadron "Tail Choppers" de Rafiqui. Mais quand il s'arrête au parking il a retrouvé son "101" et quand il descend de l'avion, il s'agit du "231" (déjà vu plus tôt) !
 
Peu après, Haris se rend dans un hangar (sur la base de Nur Khan) où est parqué un Agusta Westland AW139 (s/n 17-002, c/n 31766) du 88th Combat Support squadron "Rams" de Jacobabad. En arrière-plan, on voit le nez d'un Ilyushin Il-78MP ayant le code "003" (s/n R11-003, c/n 0063466998), un avion de ravitaillement en vol du 10th Multi-role Tanker Transport squadron "Buffaloes" basé à Nur Khan. Cet avion avait été pris en charge par la Force aérienne soviétique en juin 1986 et immatriculé "CCCP-76675" pour l'Aeroflot. Il fut attribué en 1997 à la force aérienne ukrainienne et basé à Uzyn. Il fut vendu au Pakistan en décembre 2010 et reçut le matricule temporaire "882792BT" sans marque de nationalité (pour faciliter son survol de certains pays…) et arriva à Islamabad début 2011.
 
Devant un hangar marqué "C-130 Avionics modification" (sur la base de Nur Khan) est garé un Lockheed C-130, vu de l'arrière, sans ses moteurs extérieurs. A sa droite, on voit en partie un Cessna  560XL ayant le serial "J-754" sur sa dérive. Cet avion (c/n 560-5004) appartient au 12th VIP squadron "Globe Trotters" basé à Islamabad. Construit en 1998, il fut d'abord acquis en septembre par la société autrichienne Automobilvertriebs AG (OE-GAP), puis en juillet 2003, par une compagnie opérant au Tchad, RJM Aviation (N504VP). En août 2003, il fut réimmatriculé "N504BM" et revendu au Pakistan en septembre 2004.
 
 
Christian Santoir
 
*Film disponible sur amazon.com
 
 
 

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