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SAH LA REGE

SAH LA REGE 

(Echec au roi)

 

Année : 1966
Pays : Roumanie
Durée : 1 h 15 min.
Genre : drame
Noir et blanc

Réalisateur : Haralambie BOROS
Scenario : Alexandru ANDRITOIU, Nicolae STEFANESCU

Acteurs principaux :
Emil BOTTA (Deliu), Ion BESOIU (cpt. Grigoras), Haralambie BOROS (Cazacu),  Elena-Maria VITAS (Vichi), Lazar VRABIE (colonel Dinu), Silvia NASTASE (Lucia Dragomirescu).

Musique : Mircea ISTRATE
Photographie : Gheorghe FISCHER
Compagnie productrice : Studioul Cinematografic Bucuresti

Avions :

  • -Aero Ae-45, YR-AER, YR-PSV en arrière-plan
  • -Industria Aeronautică Română IAR-817S, YR-ASW
  • -Industria Aeronautică Română IAR-818, YR-AVT

 

Notre avis :

 Le capitaine de police Grigoraş et le lieutenant Focşăneanu sont sur la piste d'un gang de falsificateurs de documents publics. Focşăneanu découvre dans les archives de la police le dossier de Petre Zaran, un ancien propriétaire et falsificateur de documents officiels, parti à l'étranger et revenu en 1939. Ses méthodes ressemblent à celles pratiquées par le gang mis en examen. Mais Zaran serait mort en 1945...Leur enquête les amène vers une  jeune aviatrice Lucia Dragomirescu, héritière de l'immense fortune de Zaran. Grigoraş arrive chez Deliu, un ancien professeur de français, devenu faussaire habile, qui fabrique toutes sortes de diplômes en série, apportant des revenus colossaux à la bande. Le vieil homme est amoureux de Vichi, une femme aux mœurs faciles, qui fait le lien entre lui et le mystérieux chef du gang. Grigoraş essaie maintenant de découvrir quels liens existent entre Lucia et Zaran, découvrant que les documents d'héritage de Lucia sont faux. En procédant à l'exhumation de Zaran, on découvre que des briques reposent au fond du cercueil ! La police découvre le patron, du gang, un certain Ignat, qui s'était emparé des bijoux de Zaran. Cependant, Deliu a aussi un plan, pour liquider les bandits un par un, s'approprier les bijoux et, avec l'aide de la jeune aviatrice, traverser la frontière accompagné, évidemment, de Vichi. Il avouera sa véritable identité au une fois en vol : il s'agit du comte Zaran qui, après avoir tué Ignat et pris possession des bijoux, force Lucia à l'emmener à un certain endroit de la côte. Après l’atterrissage de l’avion sur une plage, une bagarre a lieu entre les membres du gang, qui se disputent leurs bijoux. Au moment opportun, les policiers surgissent et arrêtent Zaran, Vichi, qui tente de s'enfuir avec les bijoux, et toute la bande...

L’avion est ici seulement un moyen de transport, mais un des principaux personnages du film est une aviatrice professionnelle. Le film est néanmoins intéressant par les avions roumains plutôt rares que le tournage a employés. Les avions ont été filmés sur l’aéroport de Bucarest, dans la partie réservée à l’aviation d’Etat. La production a bénéficié de la collaboration du Ministerului Afacerrilor interne si Aviasanului (Ministère de l’Intérieur et de l’Armée de l’Air) comme indiqué dans le générique de fin.

 

Les avions du film :

 Lucia descend de son Aero Ae-45 « YR-AER » (c/n 49038). Construit dans l’usine Aero de Prague-Vysocany et d’abord enregistré en Tchécoslovaquie « OK-DDL », il fut immatriculé « YR-AER » en janvier 1950 au nom de la DGFAC, la Direction de l’Aviation civile roumaine. Il porte le drapeau roumain sur le gouvernail. Sa croix rouge sur le fuselage le désigne comme un avion de transport sanitaire. Il fut radié en avril 1971. Il est depuis juillet 2006, préservé au Muzeul Aviației de Bucarest, non exposé

En arrière-plan, sur l’aéroport de Bucarest, on aperçoit un Industria Aeronautică Română IAR-813, (YR-ICF, c/n  19, comme vu sur une photo de plateau) un avion d’entraînement biplace en tandem.

 Puis, Lucia se dirige vers l’IAR-817S « YR-ASW » (c/n 23), la version ambulance de l’IAR-817. Immatriculé en juillet 1959, il fut radié en janvier 1974. Cet avion sanitaire peut emporter une civière que l’on rentre par l’arrière du fuselage aménagé spécialement.

 Derrière Lucia, on voit l’arrière du fuselage d’un autre Aero Ae-45 « YR-PSV » (c/n ?) enregistré au nom d’Aviasan, une unité publique d’avions sanitaires, en mai 1965, et rayé des registres en novembre 1974.

 A la fin du film, Lucia emmène Zaran dans l’IAR-818 « YR-AVT » (c/n 33) marqué Aviasan sur le capot moteur et le bout des ailes. L’IAR-818, basé sur l’IAR-817, était équipé d’un moteur plus puissant et d’ailes tronquées. Enregistré en mai 1965, il fut radié en août 1978. La fin du film se passe dans son vrai cockpit dont on voit peu de choses, à part les acteurs en gros plan…

 

Christian Santoir

 *Film disponible sur YouTube

 

 

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