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LA RIVIERE DE LA MORT

LA RIVIERE DE LA MORT

Vo. River of death

 

Année : 1989
Pays : Etats-Unis
Genre : aventures
Durée : 1 h 47 min.
Couleur

Réalisateur : Steve CARVER
Scénario : Alistair MacLEAN, Andrew DEUTSCH

Acteurs principaux :
Michael DUDIKOFF (John Hamilton), Robert VAUGHN (Dr. Wolfgang Manteuffel), Donald PLEASENCE (Heinrich Spaatz), Herbert LOM (Colonel Ricardo Diaz), L.Q. JONES (Eddie Hiller), Sarah Maur THORP (Anna Blakesley), Cynthia ERLAND (Maria).

Producteurs : Robert A. CINADER, Edwin SELF
Musique : Nelson RIDDLE
Photographie :Jack A. MARTA, Bud THACKERY<
Compagnies productrices : Mark VII Ltd., Universal Television, Emergency Productions

Aéronefs :

  • -De Havilland DH.89A Dragon Rapide, ZS-JGV
  • -Sikorsky S-62A, 3B-HAE
  • -Westland-Bell 47G-3B1 Soloy

 

Notre avis :

Dans les derniers jours tumultueux du Troisième Reich, un scientifique nazi, Wolfgang Manteuffel, exécute devant les yeux de sa fille, Maria, un officier de la Werhmacht qui voulait arrêter ses expériences sur des déportés, visant à  trouver un virus capable de tuer tous les handicapés du monde entier ! Manteuffel parvient à  s'enfuir en avion après avoir tiré sur son partenaire, Spaatz, qui a financé ses recherches. Vingt ans plus tard, en Amérique du sud, un homme riche, Smith, loue les services d'Hamilton, un homme qui connait bien la jungle, pour le conduire vers une cité disparue découverte récemment. Faisant face à  des pirates, à  des tribus indigènes hostiles, à  des cannibales, Hamilton conduit Smith et ses gens vers la cité inca, en remontant le Rio del Morte. Après de grandes difficultés et de nombreux morts, ils découvrent une cité gérée par des nazis où Manteuffel a poursuivi ses recherches en se servant des Indiens comme cobayes. Il s'avère que le vrai but de Smith n'est pas archéologique. En réalité il n'est autre que Spaatz qui veut se venger. Mais sa compagne, s'avère être Maria, qui, elle aussi, veut se venger. Maria, Manteuffel et Spaatz vont finir par s'entretuer dans le laboratoire de Manteuffel qui explose. Hamilton s'en tire, seul, avec l'aide des Indiens...

Ce petit film qui s'inspire vaguement de la série des "Indiana Jones", fut tourné en Afrique du sud (et pas en Amérique du sud). Malgré son faible budget, la production utilisa néanmoins quelques aéronefs trouvés sur place.

 

Les avions du film :

Manteuffel prend le large avec un De Havilland DH.89A Dragon Rapide de la Luftwaffe. Quelques DH.89 furent effectivement utilisés par la Luftwaffe, en tant que "Beuteflugzeuge" (avions butins de guerre). Ces avions furent principalement récupérés en Estonie et en Lettonie.

L'avion du film porte le code "E9-JGV" qui est en fait, "ZS-JGV" (le "E" remplaçant le "Z", le "S" étant facilement transformé en "9"). Ce D.H.89B Dominie fut pris en charge par la RAF en janvier 1945 (c/n 6831, serial NR743) sur la base de Madley. Transféré en décembre 1946, au 5 MU, il fut vendu à  la BOAC en juillet 1947, puis en 1947, transmis à  l'East African Airways Corporation (VP-KEF) de Nairobi, mis en ouvre par BOAC, et en juillet 1960, à  Seychelles-Kilimanjaro Air Transport, de Nairobi. Enregistré en Tanzanie "5H-AAB" en 1964, avec la même compagnie, il fut acquis en 1969 par A-D Aviation Co Ltd, de Nairobi. Endommagé en mars 1969 à  Entebbe, il fut vendu en 1971, à  W.J. Baker et baptisé "African Queen". Livré par Air Mombasa à  Air Mahé, aux Seychelles, en février 1973, il fut acquis par un collectionneur sud-africain, en 1974 (ZS-JGV) et retrouva une livrée de la RAF, un camouflage deux tons, vert et marron. En 1996, il était en vente à  Port-Elisabeth. En 2002, il subit une première restauration. En 2011, il fut acheté par Mark Sahd de l'Historic Wings Collection de Queenstown, et restauré de façon approfondie par Air Hart, sur l'aéroport d'East London. Il vole depuis, avec sa décoration RAF et son serial "NF743" d'origine.

Hamilton repart dans la jungle aux commandes d'un Sikorsky S-62A, tout jaune, de la société sud-africaine Court, portant le faux matricule "BD-HAE". En fait, il portait le vrai matricule du Swaziland, "3B-HAE". Ce Sikorsky (c/n 62-062) fut d'abord immatriculé N2512M, puis inscrit au nom de Petroleum Helicopters en juillet 1964 (N92867). Après 1973, il connut plusieurs propriétaires dans différents pays : Imperial Airways (CF-JOK) en 1973, Cyprus Airways (5B-CBW) en février 1975, Gulf Airways (A7-HAC) en avril 1975, Court Helicopters (ZS-HHK) en 1978. Il sera ensuite loué à  Rob Air (3D-HAE) en décembre 1979, Wright Airlift International (N2516M) en 1980, Heliswift (3D-HAE) en 1984. Il fut récupéré par Court Helicopters en juillet 1992. Cet hélicoptère fut préservé et exposé, sans ses hélices, en 2008, dans une zone industrielle à Somerset West, près du Cap, à  l'entrée d'une entreprise de ferraillage et de recyclage des métaux... Il porte de fausses marques de l'US Navy, son Bureau Number "150142" étant celui d'un Kaman UH-2B Seasprite.

L'autre hélicoptère est un Westland-Bell 47G-3B1 Soloy, construit en Angleterre et propulsé par une turbine Allison M250. Il porte la fausse immatriculation argentine "LV-OCM". "OCM" ne correspond pas à  un hélicoptère sud-africain, dont le matricule commence généralement par "H". Il se pourrait que ce Bell appartienne au moment du tournage à  la société Acher Aviation, à  laquelle faisait partie un des pilotes cités dans le générique. Mais on ne connait pas la flotte d'Acher, en 1989. Peu de Westland Soloy sont immatriculés en Afrique du sud, à  part les ZS-HLM et ZS-HLP, deux hélicos de l'armée britannique, construits en 1966, et vendus avant 1978, en Afrique du sud.

 

 Christian Santoir

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