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VICTOR

 

VICTOR

 

Année : 1951

Pays : France

Genre : drame

Durée : 1 h 30 min.

Noir et blanc

 

Réalisatrice : Claude HEYMANN

Scénario : Henri BERNSTEIN

 

Acteurs principaux :

Brigitte AUBER (Marianne), Jacques CASTELOT (Marc Pélicier), Françoise CHRISTOPHE ( Françoise Pélicier), Jacques DENOËL (le garçon de café), Jean GABIN (Victor), Camille GUERINI (Gratien)

Musique : Marc LANJEAN

Photographie : Lucien JOULIN

Producteur : Gilbert COHEN-SEAT

Compagnie productrice : Maîtrise Artisanale de l'Industrie Cinématographique (MAIC), Orsay Films

 

Avions :

  • -Percival 34 Proctor III, F-BFPT, en arrière-plan
  • -Piper Cub J3, en arrière-plan
  • -Ryan Navion A, F-BFPY

 

Notre avis :

Ce film fit sa première à Nantes en juin 1951. Le scenario était tiré d’un pièce de théâtre  d’Henri Bernstein qui avait également signé la pièce « La soif » où Gabin, alors au creux de sa carrière, s’était distingué. Il joue ici un rôle assez terne, celui de Victor, un « brave homme » qui se sacrifie pour un ami.

Victor est secrètement amoureux de Françoise, la femme de son ami Marc, un camarade de guerre. Il accepte d’aller en prison à la place de Marc, un homme sans scrupule, compromis dans de louches affaires. A sa sortie de prison, Françoise qui connait les sentiments que lui porte Victor, ainsi que son sacrifice, promet de divorcer. Mais Victor s'aperçoit qu'elle aime encore son époux, et encore plus le luxe dans lequel il l’entretient, il préfère alors s'éloigner. Ses affaires prospèrent peu à peu, ayant vendu très cher un brevet concernant du matériel électrique. Victor tombe amoureux de sa jeune dactylo, Marianne. Sur le point d'être compromis à nouveau, et désirant prendre la large au plus vite, Marc vient voir Victor et lui confie Françoise ! Victor accepte une nouvelle fois de sacrifier son bonheur. Marc s’enfuit en avion mais il est victime d’une panne au décollage et se tue. Françoise le délie de sa parole et lui avoue qu’elle a toujours aimé Marc. Il se quittent bons amis et Victor peut désormais envisager l’avenir avec Marianne.

Ce mélodrame assez ennuyeux met en exergue des sentiments démodés. Le personnage de Victor, un homme qui se dévoue à un ami ingrat et à son épouse, une mondaine plutôt futile, est à la limite du crédible. Les hommes comme Victor sont en voie de disparition plus rapide que celle de l’ours polaire ! Le seul intérêt du film, pour l’aérocinéphile, est la présence très discrète d’un avion, rare au cinéma, bien qu’on en compte de nombreux exemplaires encore en état de vol aujourd’hui, notamment aux USA.

 

Les avions du film :

Marc, un ancien pilote de la guerre, se rend sur l’aérodrome de Toussus-le-Noble (on le voit emprunter la Route des Arcades, qui longe l'aqueduc du Buc). Son avion est un Ryan Navion A, (c/n 2139B, ex N5239K, F-BFPY) construit en 1950, avec décoration d’usine, muni d’une hélice Aeromatic en bois, sans cône. Il était basé à Strasbourg-Neuhof et appartenait à une société industrielle. Il fut vendu en avril 1967, en Suisse, où on perd sa trace.

Marc est victime de la classique panne moteur au décollage ; dans ce cas là, on doit se poser « droit devant » et tout dépend de ce qu’il y a «devant». A Toussus, dans l’axe de la piste 25, il y a la forêt de Port Royal…

Garé à proximité du Navion, se trouve un Piper Cub J3. Par la fenêtre du restaurant, on aperçoit un Percival 34 Proctor III (c/n HM477, F-BFPT) construit par Hills & Sons Ltd. et basé alors au Maroc. Cet avion fut réformé en 1971.

 

 Christian Santoir

*Film disponible sur amazon.fr

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