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TORA ! TORA ! TORA !


  TORA ! TORA ! TORA !

 
 
 
Année : 1970
Pays : Etats-Unis
Durée : 2 h 22 min.
Genre : guerre
Couleur

 
Réalisateurs : Richard FLEISCHER, Toshio MASUDA, Kinji FUKASAKU 
Scénario : Ladislas FARAGO (d’après son livre "The Broken Seal"), Larry FORRESTER, Hideo OGUNI, Ryuzo KIKUSHIMA

Acteurs principaux :

Martin BALSAM (Amiral Hussard E. Kimmel), Sô YAMAMURA (Vice-Amiral Isoroku Yamamoto),),Joseph COTTEN (Henry L. Stimson), Tatsuya MIHASHI (Commandant Minoru Genda), E.G. MARSHALL (Colonel Rufus S. Bratton), James WHITMORE  (Amiral William F. Halsey), Takahiro TAMURA (Capitain de Frégate Fuchida), Eijirô TONO (Amiral Nagumo), Jason ROBARDS (Lieutenant General Walter C. Short), Wesley ADDY (Lieutenant de vaisseau Alvin D. Kramer), Shogo SHIMADA (Ambassadeur Nomura), Frank ALETTER (Lieutenant de vaisseau Thomas), Koreya SENDA (Prince Funimaro Konoye)

Musique : Jerry GOLDSMITH
Photographie : C.F. WHEELER
Prises de vues aériennes : David & Michael BUTLER
Producteur : Elmo WILLIAMS
Compagnie productrice : 20th Century-Fox

Avions :

  • -Boeing B-17F / G
  • -Consolidated PBY
  • -Curtiss P-40E
  • -North American AT-6 transformés
  • -Stearman PT-17 
  • -Vultee BT-13 transformés

 

Notre avis :
 
 Dans une tentative de rééditer son énorme succès du « Jour le plus long » (1962), la Twentieh Century Fox décida de mettre sur l’écran, pour la première fois, (si l’on excepte le documentaire de John Ford et Greg Toland « December 7th » de 1943, avec Dana Andrews et Walter Huston) l’histoire complète de l’attaque « surprise » des Japonais sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Le résultat fut la sortie en 1970 de «Tora ! Tora ! Tora !» qui relate en détail, non seulement le raid, mais aussi les événements qui conduisirent à ce « jour d’infamie », selon l’expression du président Roosevelt.

 L’histoire commence en septembre 1939 quand l’amiral Isoruku Yamamoto est nommé à la tête de la flotte impériale japonaise. C’est lui qui eut l’idée du raid sur Pearl Harbor, dont l’objectif est d’éliminer d’un coup la flotte américaine du Pacifique qui menaçe la conquête de l’Asie entreprise par le Japon. Dès juillet 1941, est décidé un plan d'attaque contre Hawaï. A la fin de 1941, les relations entre les Etats-Unis et le Japon sont au bord de la rupture, et les deux pays s’acheminent vers un affrontement inéluctable. Bien que les services de renseignements américains aient réussi à pénétrer le code diplomatique japonais (mais pas celui de la Marine) et qu’ils savent que les Japonais s’apprêtent à frapper dans le Pacifique, ils ne savent pas quand. Prévenues par leurs services secrets, les autorités militaires américaines décrètent le 16 octobre l'état d'alerte, sur toute l'île. Le colonel Bratton, chef des services secrets pour l'Extrême-Orient, estime pouvoir fixer au dimanche 30 novembre l'attaque des Nippons. Voyant, le jour dit, qu'elle n'a pas eu lieu, l'état-major relâche sa vigilance, tandis que trente cuirassés et six porte-avions japonais quittent les îles Kuriles pour Hawaii, sous le commandement de l'amiral Nagumo. Le dimanche 7 décembre 1941, peu avant l’aube, deux vagues de 350 bombardiers, torpilleurs et chasseurs, sous le commandement du capitaine de frégate Fuchida, décollent des porte avions japonais (positionnés à 360 Km au nord d‘Oahu) et se dirigent vers la base américaine. A 7 h 55, les premières bombes tombent sur les bases d’Hickam, Wheeler et Ford island. En quelques minutes, la moitié de la force aérienne de l’île a été anéantie. Simultanément, l’ « allée des cuirassés », le coeur de la flotte américaine, reçoit des coups décisifs de la part des avions torpilleurs japonais. A la fin de l’attaque, deux heures plus tard, la puissante flotte du Pacifique ressemble à un tas de ferraille. ! Dix huit navires ont été coulés ou sévèrement endommagés,  326 avions ont été détruits, et plus grave encore, 3581 marins ou soldats ont été tués ou blessés. D’un coup, les Japonais se sont emparés du contrôle du Pacifique. Mais ils n’avaient coulé aucun porte-avions, des objectifs prioritaires absents au moment de l’attaque. En outre, ils n’avaient tenté aucun débarquement sur Hawaï. Deux erreurs qui allaient leur coûter très cher..

 Après trois ans de préparation, huit mois de tournage et un budget de 25 millions de dollars, « Tora ! Tora ! Tora !», est la reproduction la plus précise et la plus exacte de la tragédie de Pearl Harbor. On estime à 15 000 le nombre de personnes ayant, à des titres divers, collaboré à la réalisation du film, qui compte 224 rôles parlants. Le film raconte l’histoire de l’attaque vue des deux côtés, et est composé de deux versions de l’histoire, une au Japon, et une aux Etats-Unis.

 Le Département de la Défense qui collabora pleinement avec les studios, exigea que les séquences américaines fussent filmées sur les lieux mêmes de l’attaque, à savoir la base navale de Ford Island à Oahu, la base aérienne de Wheeler, les casernements de Schofield, la base de l’Armée de Fort Shafter, et le long de l’ancienne « allée des cuirassés » de Pearl Harbor. Ford Field remplaça cependant Hickam Field, cette dernière base ayant été modernisée. Les séquences japonaises furent filmées sur la base aérienne japonaise d’Ashiya dans l’île de Kyushu, à Tokyo pour les extérieurs du palais impérial et de l’ambassade des Etats-Unis, et dans la baie de Kagoshima, le site original d’entraînement des pilotes avant la mission. Bien que de nombreux marins de l’US Navy apparaissent à l’écran, ils ne furent autorisés à servir de figurants qu’en dehors de leurs heures de service, et ils furent rémunérés comme les civils.

 Le problème était le manque de bateaux et d’avions de l’époque. Le département des maquettes de la Fox construisit dix neuf bateaux japonais et dix bateaux américains, certains atteignant quinze mètres de long. Pour les principales scènes, on construisit trois maquettes grandeur réelle (deux au Japon, une à Hawaii) du cuirassé japonais « Nagato », du porte-avions « Akagi » et de la partie arrière du cuirassé « USS Arizona » qui tient lieu aussi de « USS West Virginia » et de «USS Nevada », à différents moments du film. La Navy prêta six vrais bateaux, dont le porte-avions « USS Yorktown » (CV10) qui figura l’ « Akagi » pour les décollages matinaux, filmés au large de la Californie. Les avions japonais furent remplacés par une trentaine de North American AT-6 et de Vultee BT-13 modifiés pour améliorer la ressemblance avec les Zéro, Val et autres Kate, qui faisaient partie de l’attaque.

 Le titre du film, « Tora ! Tora ! Tora ! », est constitué des trois mots de code dont se servit l'officier Mitsuo Fuchida pour annoncer au haut commandement japonais que l’effet de surprise avait réussi. « Tora » veut dire "tigre" en Japonais, mais « to » et « ra » sont aussi les deux signaux les plus faciles à taper en Morse. «To » était aussi la contraction de "totsugeki" = attaque, et « ra », celle de "raigeki" = torpillage. Le film fait peu d’erreurs, à part quelques fautes dans les uniformes et les usages. Dans la maquette grandeur réelle de l’îlot de l’ « Akagi », cet îlot fidèlement reproduit avec ses boudins de protection, est placé à tribord comme sur la plupart des porte-avions, or sur le vrai porte-avions, il était à situé à bâbord. Mais ce « détail » est sans doute voulu, parce que c’est l’ « USS Yorktown » qui doublait l’ « Akagi ». Sinon, le film inclut beaucoup de scènes authentiques dont celle de la monitrice, Miss Cornelia Fort, qui se retrouva face à un avion japonais (et pas face à une escadre) qu’elle put éviter à temps avec son petit monoplan (un Interstate Cadet, et pas un Stearman PT-17). Elle eut plus de chance que quatre autres Piper Cub, qui furent abattus par les chasseurs japonais, avec la perte de trois pilotes.

 Le tournage commença officiellement le 4 décembre 1968, à bord de l’ « USS Yorktown » où l’on filma les très belles séquences du décollage du groupe du commandant Mitsuo Fuchida de l’ « Akagi ». Le tournage le plus complexe fut celui de l’attaque de Pearl Harbor qui prit trois mois. Le lieutenant colonel à la retraite, Art Wildern, fut nommé chef des opérations aériennes du film, et conduisit lui même toutes les attaques à basse altitude. Ancien pilote de chasse en France et en Angleterre pendant la dernière guerre, avec plus de cent six missions de combat à son actif, il avait aussi quelque expérience dans l’attaque des navires, ayant participé aux commandes d’un chasseur bombardier à l’attaque du port de Brest, où son groupe coula plusieurs bâtiments, dont un sous marin. C’est lui qui dut choisir quarante sept pilotes parmi les quatre cent qui se présentèrent. Il fallut ensuite les entraîner à leur nouvelle mission. Il enregistrèrent ainsi près de quatre mille heures de vol sur leur carnet de vol, pour trente cinq heures de films sur Hawaii. En mai 1969, les extérieurs étaient terminés et l’équipe de tournage retourna en Californie pour les scènes en studio.

 Le film fit sa première le 23 septembre 1970, au Criterion Theatre de New York. Malgré les millions de dollars dépensés (la véritable attaque avait sans doute coûté moins cher…), les résultats du box-office s’avérèrent décevants. Alors que les Etats-Unis étaient engagés dans une vraie guerre au Vietnam (contre une autre population asiatique..), qui devenait de plus en plus impopulaire et dont l’issue apparaissait plus qu’incertaine, le public n’avait pas le goût d’aller voir un film de guerre, parlant en outre d’une défaite américaine ! Par contre, ce fut un grand succès au Japon…Le film reçut néanmoins un Oscar pour les meilleurs effets spéciaux et fut nominés pour plusieurs autres. Il restera célèbre pour ses exceptionnelles scènes aériennes.

 

Les avions du film :

 On avait pensé, au début, pouvoir utiliser de vrais avions japonais récupérés çà et là dans les îles du Pacifique, où une mission fut envoyée. Des avions furent effectivement trouvés mais beaucoup trop endommagés pour pouvoir être utilisés, même pour les scènes statiques. Les studios durent donc reconstituer une armada aérienne japonaise à partir de North American AT-6 et de Vultee BT-13. On reconstitua ainsi aux Etats-Unis, douze « Mitsubishi Zéro », neuf « Aichi » type 99 Val, et neuf « Nakajima » type 97 Kate. Au Japon, un autre lot de vingt et un AT-6, issus des surplus des forces aériennes japonaises, furent modifiés de la même façon, et utilisés pour les séquences sur porte avions tournées sur la base d’Ashiya.

 Les Aichi D3A Type 99 Val furent crées à partir de BT-13 par la Stewart-Davis Company de Long Beach (Californie). Le fuselage du BT-13 fut allongé, la forme de la dérive modifiée, de nouveaux bouts d’ailes ajoutés (sans toutefois imiter la belle aile elliptique du vrai Val..), la verrière fut aussi redessinée, et on l’équipa d’un moteur P &W de 600 CV avec une hélice tripale. Une mitrailleuse alimentée par gaz ajouta une touche réaliste. La Cal-Volair Company, également de Long Beach, fabriqua des « Zéro » A6M2 à partir d’ AT-6. On leur ajouta de nouvelles verrières, des saumons d’aile arrondis et des gouvernails redessinés. Des mitrailleuses, de nouvelles prises d’air et des trappes de train furent aussi installées, ainsi que des crosses d’appontage. Au Japon, la Kawasaki Aircraft Co. construisit dix neuf Zéro/T-6. C. Itoh Aircraft Engineering Co. à Tokyo, et Cal-Volair produisirent également les « Nakajima » B5N Type 97 Kate, à partir de l’avant d’un T-6 et de l’arrière d’un BT-13, joints par un élément de près de deux mètres de long.

 Seuls quelques un de ces avions furent qualifiés pour atterrir sur un porte-avions. Ces avions durent faire vingt atterrissages avec brin d’arrêt, sur terre, avant d’être autorisés à apponter sur l’ « USS Valley Forge », un porte hélicoptère de la Navy choisi pour remplacer l’ « Akagi ».

 La décoration des avions japonais est plutôt exacte et on reconnaît bien le Nakajima du commandant Fuchida avec sa dérive rouge rayée de jaune. Mais tous les avions portent la marque de l’ « Akagi » (une bande rouge autour du fuselage située avant la dérive) alors que cinq autres porte avions (Soryu, Hiryu, Kaga, Zuikaku et Shokaku), participaient à l’attaque. En outre, les avions n’ont pas de numéro d’identification individuel. Les « hinomaru » (appelés « meatballs », boulettes de viande, par les Américains !) ou marques de nationalité, n’étaient pas entourés de blanc à l’époque de Pearl Harbor. Enfin, lors des décollages sur porte avions, les cockpits des Val et des Kate apparaissent bien vides, avec le seul pilote à bord, sans mitrailleur, ni observateur...

 Ces avions dont le prix unitaire se situait autour de 30.000 dollars furent revendus à des particuliers pour 1.500 dollars seulement, et sont encore en état de vol, pour la plupart. Certains poursuivirent leur carrière dans plusieurs films dont «Midway» (1976), «The Final Countdown» (1980) et «Pearl Harbor» (2001).

 Pour représenter les avions américains stationnés à Pearl Harbor, les studios louèrent deux Curtiss P-40, un Consolidated PBY en état de vol, cinq PBY non volant, et cinq Boeing B-17. Vingt sept maquettes « consommables » en fibre de verre, certaines munies de moteurs et radio commandées, furent fabriquées pour les scènes filmées à Wheeler Field. Il faut y ajouter un unique Stearman PT-17. Le producteur eut ainsi à sa disposition la plus grande flotte aérienne jamais utilisée dans un seul film.

 Les B-17 provenaient de la même source, l’Aircraft Specialties Inc., Mesa (AZ) qui les employaient comme bombardiers d’eau. Ils étaient  tous des derniers modèle F et G avec notamment des tourelles de queue « Cheyenne » qui n’équipèrent les Forteresses qu’à partir de 1943. La plupart des B-17 de 1941, des modèles B-17C et D, étaient bien différents, sans tourelles de mitrailleuse, et avec une autre dérive. Les cinq B-17 du film étaient les suivants :

 -B-17F/RB-17F/TB-17F (s/n 42-29782) N17W. Après avoir participé au tournage du film « 1000 planes raid » en 1968, il tourna aussi pour « Memphis Belle » en 1989. Il est actuellement stocké au Museum of Flight, Boeing Field, à Seattle (WA).

-VB-17G/CB-17G/VB17G (s/n 44-83563) N9563Z « Fuddy Duddy ». Avant « Tora ! Tora ! Tora ! », il avait tourné pour le film "The War Lover" (1962). Il appartient aujourd’hui à Martin Aviation, Orange County, (CaA).

-B-17G/TB-17G/VB-17G (s/n 44-85840) N620L.C’est cet avion que l’on voit atterrir sur une roue, un incident réel survenu lors du tournage et qui fut introduit dans l’histoire. Cet avion ex-bolivien fut détruit en luttant conte un incendie en juillet 1973

-B-17G/VB-17G/CP 621 (44-85774) N621L. Cet avion se crasha en juillet 1975.

-B-17G/PB-1G (s/n 44-85829) N3193G. Avec le nom « Yankee Lady », il appartient aujourd’hui à la Yankee Air Force Inc.de Willow Run (MI)

 L’avion civil confronté à l’invasion japonaise est un Stearman PT-17, tout jaune, marqué "Andrew Flying School" sur le fuselage, dont l’immatriculation (N34307) est fausse, elle correspond à un Meyers OTW 160. Notons que le premier maître Akira Yamamotodu porte-avions Kaga  abattit un "petit biplan jaune". Deux Piper Cub et un Aeronca 65TC furent également abattus. Deux femmes pilotes ayant décollé de "John Rodgers Filed" parvinrent à échapper aux rafales en se faufilant dans les nuages de fumée.

 Les studios louèrent deux Curtiss P-40E pour figurer la résistance de l’US Army Air Corps. En fait l’USAAC à Pearl Harbor était équipé d’antiques Boeing P-26, de Curtiss P-36 et de Curtiss P-40B et C. Les P-40B et C étant sensiblement différents des P-40E, ces derniers furent équipés de fausses mitrailleuses de capots pour leur ressembler (un peu). Par souci d’homgeneité, les maquettes grandeur réelle furent des P-40E.

 Les deux P-40 du film étaient des P-40E Kittyhawk I de la RCAF:

 -Curtiss P-40E Kittyhawk Mk I (s/n RCAF 1064) loué à un particulier de Monterrey (CA). Il fut endommagé pendant le tournage. En 2002, il  appartenait à Federal Express Co., qui l’avait prêté à l’Aerospace Museum, de San Diego (CA).

-Curtiss P-40E Kittyhawk Mk I (s/n RCAF 1082). Cet ancien avion de la collection Tallmantz fut loué à un pilote de San Mateo (CA.). Il est actuellement en état de vol, au War Eagles Museum de San Teresea (NM)

 Dans le film, les sous-lieutenants de l’USAAC, George S. Welch et Kenneth M. Taylor décollent du petit terrain d’Haleiwa pour engager des Zeros en combat tournoyant ! Leur P-40C (comme les P-40E) n’auraient eu aucun chance à ce petit jeu. Les deux pilotes s’en prirent en réalité à des bombardiers « Val » sans escorte, et en abattirent quatre.

 Les plus lourdes pertes de l’aéronavale à Pearl Harbor concernèrent les hydravions Consolidated PBY 3  et 5, dont quarante furent détruits au sol. Un seul Consolidated PBY-5A/Canso A (RCAF 9793) fut filmé en vol. Cet ancien avion de la RCAF, puis de la CIA lors de l’expédition de la Baie des Cochons à Cuba, passa de mains en mains avant d’être coulé lors d’un amerrissage d’urgence en janvier 1994, au cours d’un convoyage vers la Nouvelle-Zélande. Les quatre autres Consolidated PBY Catalina proviendraient du parc de stockage appartenant à Stewart-Davis, et furent détruits au sol pour le tournage. Le Canso servit comme avion caméra de même qu’un North American SNJ et un hélicoptère Bell JetRanger.

Un autre avion fait une apparition plus que brève, mais néanmoins fulgurante. Un North American B-25J (N9754Z), un avion accidenté, dont l’empennage fut transformé avec un seule dérive ; est détruit par un Zero qui traverse le toit  d’un hangar !

 Enfin, sur les catapultes des navires américains, on remarquera la maquette grandeur réelle d’un Vought OS2U Kingfisher, dont six exemplaires avaient été assignés à Pearl Harbor, fin 1940.

 

Christian Santoir

 *Film disponible sur amazon.fr

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