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LES SURVIVANTS

 LES SURVIVANTS
Vo. Alive

 

Année : 1993
Pays : Etats-Unis
Durée : 2h 01 min
Genre : drame
Couleur

Réalisation : Frank Marshall
Scénario : John Patrick Shanley

Acteurs principaux :
Ethan Hawke (Nando Parrado), Vincent Spano (Antonio Balbi), Josh Hamilton (Roberto Canessa), Bruce Ramsay (Carlitos Paez), John Haymes Newton (Tintin), David Kriegel (Gustavo Zerbino), Kevin Breznahan (Roy Harley), Sam Behrens (Javier Methol), Illeana Douglas (Lilliana Methol), Jack Noseworthy (Bobby Francois), Christian Meoli (Federico Aranda)

Photographie: Peter James
Musique : James Newton Howard
Producteurs : Kathleen Kennedy, Robert Watts
Paramount Pictures / Touchstone Pictures

Aéronefs :

  • -Bell 212 
  • -Fairchild FH-227D, mauqette

 

Notre avis :

Le vendredi 13 octobre 1972, un avion militaire affrété par une équipe de rugby de Montevideo, avec amis et famille, s'écrase au coeur des Andes, à 3500 mètres d'altitude. L'équipage et une dizaine de passagers meurent sur le coup, mais la plupart des quarante quatre occupants survivent miraculeusement au choc. Leur épreuve ne fait que commencer, car les secours n'arrivent pas...Les survivants n'ayant plus rien à attendre des vivants, se tourneront vers les morts pour survivre, et se sortir de cet enfer blanc. Les naufragés des glaces vont ainsi rejoindre dans l'histoire, ceux du radeau de la Méduse (1816) ! Après soixante douze jours de séjour à proximité de l'épave, les seize survivants seront enfin secourus après que deux d'entre eux aient réussi à rejoindre une vallée chilienne. Cet événement, hors du commun, fit l'objet de trois livres de témoignages et de cinq films, dont "Les survivants" est le plus connu. Le réalisateur n'avait pas la tâche facile. Bien que le film soit long, deux heures, il fallait relater plus de deux mois de survie. En outre, les faits dépassaient largement la fiction, et il était impossible de faire plus sensationnel !

Le tournage n'eut pas lieu sur place mais dans les Rocheuses canadiennes, en Colombie britannique, dans la petite station de ski de Panorama, d'où décollaient chaque matin cinq hélicoptères pour amener l'équipe de tournage en montagne. Un des survivants Nando Parado, était conseillé du film.

Les causes de l'accident furent dues à une erreur de pilotage. L'avion était piloté par le copilote qui était en place gauche. Après avoir décollé de Mendoza, l'avion (un bimoteur à hélices) prit un cap sud, ne pouvant traverser directement les Andes pour se rendre à Santiago, les Andes culminant à cet endroit à plus de 6800 m. Il devait ensuite passer par un col en direction de Curico (Chili). Volant au dessus de la couche, il s'annonça au contrôle de Santiago du Chili, à la verticale de Curico (Chili). Santiago l'autorisa donc à commencer sa descente, mais l'avion ayant rencontré des vents plus forts que prévus, n'était pas à Curico, mais encore au dessus des Andes. Quand l'avion fit sa percée il se retrouva au milieu des montagnes à 4300 m. Pris dans de fortes turbulences, et malgré les moteurs au régime maximum, l'avion ne put reprendre de l'altitude dans l'air raréfié. L'aile droite heurta un pic, et se rabattit sur le fuselage, en sectionnant la queue, puis l'aile droite toucha à son tour…

Un avion des forces aériennes uruguayennes emmène une équipe de rugby de Montevideo, jouer un match à Santiago au Chili. Quand l'avion doit amorcer sa descente à travers les nuages, il est pris dans de violentes turbulences. Malgré les moteurs lancés à fond, l'avion est plaqué contre la montagne. L'avant de la cabine est précipitée sur le sol, et glisse sur une pente enneigée avant de s'arrêter. Sur les quarante cinq passagers, douze sont morts et il y a plusieurs blessés graves. La survie s'annonce difficile. L'entraîneur de l'équipe de rugby prend la tête du petit groupe de survivants. On fait l'inventaire des vivres et de la boisson que l'on peut trouver à bord, et un rationnement strict est organisé. Dans le ciel, passent quelques avions qui ne semblent pas les voir, mais certains veulent croire que les secours vont arriver et en profitent pour dérober de la nourriture. Les survivants on trouvé un transistor par lequel ils apprennent que les recherches ont été abandonnées, au bout de huit jours. Il leur faudra donc s'en sortir par leurs propres moyens. La nourriture étant épuisée, ils décident collectivement et avec réticence, à consommer la chair des cadavres ! Trois rescapés partent à la recherche des batteries de l'avion qui se trouvent dans la queue de l'appareil. Ils retrouvent les cadavres des passagers éjectés. Entre temps, une nuit, l'épave est recouverte par une avalanche qui fait de nouvelles victimes. Le cinquantième jour, trois rescapés, Nando Parrado, Roberto Canessa et Antonio Vizíntin, repartent à la recherche de la queue de l'appareil; il la trouve et ramène les batteries, mais la radio semble abîmée. Le soixante et unième jour, après avoir confectionné un grand sacs de couchage pour pouvoir résister au froid nocturne, les trois mêmes hommes, partent pour aller chercher des secours, alors qu'un de leurs camarades vient de mourir. Ils entament un long voyage vers le Chili. Mais sans équipement, la progression est lente. Alors qu'ils croient avoir bien avancé, ils s'aperçoivent qu'ils sont entourés à perte de vue, de pics enneigés ! Vizitin renonce et décide de rentrer à l'épave. Les deux autres continuent. Ils finissent par atteindre la limite des neiges, et parviennent dans une vallée verdoyante. La fin du calvaire approche. Un matin, les rescapés blottis dans le fuselage entendent des hélicoptères. Ce sont ceux de l'armée chilienne qui viennent les chercher !

Les deux hommes qui sont parvenus dans la vallée, auraient pu dire comme Guillaumet :"ce que nous avons fait, aucune bête au monde, ne l'aurait fait ".. Bizarrement, le film fait état de dix sept survivants, alors que l'un d'entre eux (Diego Storm) avait été tué par l'avalanche. Il n'y eut que seize survivants sur les quarante cinq passagers.

 

Les avions du film :

L'avion impliqué dans cet accident était un Fairchild FH-227D militaire, immatriculé T-571. Dans le film, il est remplacé par une maquette très réaliste. La scène du crash avec l'aile qui heurte la montagne, puis sectionne la queue de l'appareil, est aussi très bien réalisée. La cabine sans sa partie arrière et sans les ailes, fut projetée à plus de 350 km/h sur une pente enneigée ! L'arrêt fut brutal et occasionna la plupart des décès et des blessures graves; les sièges dont les fixations cédèrent, furent précipités vers l'avant dans la soute à bagages, située entre le cockpit et la cabine passagers. Quand le fuselage est arrêté, on remarque que l'éclairage fonctionne encore, alors qu'on explique plus tard, que les batteries sont dans la queue qui a disparu !

A la fin du film, les Bell HU-1H de l'armée de l'air chilienne sont remplacés par deux Bell 212 civils, avec des marques chiliennes.

 

Christian Santoir

* Film disponible sur amazon.fr

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