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LA GRANDE EVASION

 

LA GRANDE EVASION

Vo : The Great Escape

 
Année : 1963
Pays : USA
Genre : guerre
Durée : 2 h 49 min.
Couleur

Réalisateur : John STURGES
Scénario : James CLAVELL, W.R. BURNETT

Acteurs principaux :
Steve McQUEEN (Cpt Virgil HILTS), James GARNER (Lt HENDLEY), Richard ATTENBOROUGH (Col BARTLETT), Charles BRONSON (Lt Danny WILLINSKI), Donald PLEASENCE (Colin BLYTHE), James DONALD (Cpt Rupert RAMSEY), James COBURN (Off Louis SEDWICK) David McCallum Lieutenant Ashley-Pitt Nigel Stock Lieutenant Cavendish

Musique : Elmer BERNSTEIN
Directeur de la photographie : Daniel L. FAPP
Production : United Artists

 Avions :

  • -Bücker Bestmann Bu-181C
  • -North American T-6 Harvard (en arrière plan)


Notre avis :

En 1943, 250 aviateurs alliés détenus en Allemagne s’évadèrent. La plupart d’entre eux furent repris. Une cinquantaine furent fusillés, pour l’exemple... L’affaire provoqua à l’époque des remous jusque dans les hautes sphères de la Luftwaffe et fut l’un des éléments à charge retenu contre Hermann Goering au procès de Nuremberg.

Tels sont les faits que John STURGES adapta à l’écran en 1962.

La Luftwaffe a de gros problèmes avec ses prisonniers de guerre de la RAF; elle construit alors un nouveau camp de haute sécurité regroupant ceux qui sont les plus déterminés à s'échapper. C'est ainsi que ce camp regroupe des as de l'évasion qui entreprennent la construction de trois tunnels et la fabrication de faux documents, chaque homme recevant une tâche particulière. Leur chef est Roger Bartlett qui envisage de faire échapper 250 hommes, la plus grande évasion jamais réalisée. Entretemps, un Américain, le capitaine Hilts, fait plusieurs tentatives d'évasion qui le conduisent régulièrement au cachot. Un des tunnels est découvert et les prisonniers se concentrent sur un seul. La nuit de leur évasion, ils se rendent compte que le tunnel était un peu trop court et chaque évadé doit éviter les projecteurs en terrain découvert. Un homme, trop impatient, se fait prendre, mais 76 hommes ont pu prendre le large. Les évadés se dispersent et adoptent différentes méthodes de dissimulation. Mais la plupart sont repris, y compris Bartlett et Hilts, ce denier n''ayant été repris qu'après une longue course poursuite en moto. Les Allemands fusillent 50 hommes, dont Bartlett, et Hilts retourne en prison. Le commandant du camp est relevé de ses fonctions. Finalement, seuls trois prisonniers parviendront à s'échapper !

Dans ce film, l'aviation a une place limitée et les avions n'apparaissent que dans la seconde partie. Le tournage eut lieu sur une base de la Bundesluftwaffe, en Bavière.


Les avions du film :

La production ne fit appel qu'à un seul avion, "dérobé" sur une base allemande, par deux fuyards. Il s'agissait de la base de la Bundesluftwaffe de Landsberg-Lech, située près de Penzing, à l'ouest de Munich, l'OTAN ayant refusé de collaborer avec la production. L'avion est un Bücker Bestmann Bu-181C, sans aucun code, un petit biplace côte à côte, qui servit pendant la guerre comme avion d'entraînement et de liaison. Après le conflit, ce type d'avion fut utilisé en grand nombre dans les aéroclubs. Celui du film aurait été acheté par la production à un particulier d'Emden (Allemagne).

Le Bestmann fut piloté par l'assistant de John Sturges, Robert Relyea, qui était pilote privé. Il fut filmé en vol par un cameraman installé dans un Klemm 107C. La scène du crash fut tournée, au sol (prés de Miesbach, en haute Bavière), avec Relyea, toujours aux commandes, faisant passer l'avion entre deux arbres. Mais cette cascade fut réalisée après le tournage de la scène, où les occupants sortent d'une maquette de l'épave, l'avion commençant à prendre feu. L'avion a alors changé de position; ayant stoppé queue basse, dans la scène suivante, la queue est en l'air. C'est l'inconvénient de tourner une scène avant qu'une cascade ne soit totalement terminée….

Sur la base allemande, on remarque quatre North American T-6 Harvard Mk.IV (construit par CCF, au Canada), revêtus d'une peinture kaki uniforme
et de marques de la Luftwaffe approximatives. Les T-6 resteront en service dans l'armée de l'Air de la République fédérale jusqu'en 1966. Deux appareils portent les faux codes "1-37" et "1-56". Au moment du tournage, en Bavière, la seule unité équipée de T-6 était la Flugzeugführerschule A basée à Landsberg-Lech. Les vrais codes des avions pourraient être alors "BF+037" et "BF+053".



Christian Santoir 

*Film disponible sur amazon.fr


 

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