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LA DIVINE POURSUITE

LA DIVINE POURSUITE

   

Année : 1997
Pays : France
Genre : comédie
Durée : 1 h 42 min.
Couleur

Réalisateur : Michel DEVILLE
Scénario : Michel DEVILLE, Rosalinde DEVILLE

Acteurs principaux :
Antoine de CAUNES (Alex), Emmanuelle SEIGNER (Bobbi), Élodie BOUCHEZ (Angèle), Denis PODALYDES (Marc), Robert PLAGNOL (Jean-Baptiste), Richard GOTAINER (Paul), Hubert KOUNDE(Mamadou)

Photographie : André DIOT
Musique : Quentin DAMAMME
Producteur : Rosalinde DEVILLE
Compagnie productrice : Eléfilm, France 3 Cinéma, StudioCanal

Aéronefs :

  • -Aérospatiale SA-313B Alouette II F-GKBS
  • -Antonov An-2T, c/n 1 73 (473) 09, F-AZHB
  • -Boeing 747-228B d'Air France c/n 23676, F-GCBI (en arrière plan)
  • -Schweizer (Hughes) 269C c/n 104-0366, F-GFCK

 

Notre avis :

Au Mali, la statuette originale du "Dieu Dansant", d'une valeur d'un million de dollars, a été,par mégarde, mêlée à neuf copies sans valeur, qui ont été expédiées à Lyon, pour y être distribuées aux membres du comité "Squash pour tous". L'organisateur de ce vol, Krassmeier, est furieux, car un des membres a reçu l'originale, sans le savoir. Bruno Bimisse, l'intermédiaire de cette combine, est chargé de la retrouver. Il organise le cambriolage des membres du club qui ne comprennent pas. Le transporteur, Alex, est également mêlé à l'affaire. Célibataire, il vit au milieu d'une famille  nombreuse, composée de sa sœur, de son beau frère et de ses deux sœurs Amandine et Angèle. Alex raconte à Angèle cette histoire étonnante qui parvient aux oreilles de son amant, Jean Baptiste. Finalement, tout le monde se met à la recherche de la si précieuse statuette. Va s"ensuivre, toute une série de chassés-croisés, de courses poursuites, entre Alex, Jean-Baptiste, Bimisse, Krassmeier, et les autres. Mais toutes les statuettes trouvées se révèlent être, à la fin, des copies ! Un Malien, Mamadou, qui est le gardien du musée où a été volé le "Dieu dansant", débarqué à Lyon et confie aux parentes d'Alex que la vraie statuette n'a jamais quitté le sol malien et que c'est lui qui l'avait remplacée discrètement dans sa vitrine, au musée !

 Le thème de ce film, le trafic d'antiquités dans les pays du sud ou du moyen Orient, est toujours d'actualités. Mais ne cherchez pas à Bamako, voire même à Dakar, des statuettes ou des masques en or, d'abord parce que ce genre d'objets provient d'ethnies de culture animiste, vivant plus au sud, en milieu forestier, dans des pays comme le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, et que quand ils existent, ils sont placés dans des coffres forts et pas exposés...

Cette comédie burlesque, sans grand intérêt, inspirée par le roman du célèbre humoriste américain Donald E. Westlake, "Aztèques dansants", rappellera, par certains côtés, "L'oreille cassée" d'Hergé. Cette pantalonnade ne comporte qu'un seul avion, filmé, au sol ou du sol, en partie sur le terrain de Cerny / La Ferté-Alais, l'aérodrome de Jean Salis, remercié dans le générique de fin.

  

Les avions du film :

Les statuettes débarquent du Mali, à Lyon-Satolas, avec un Airbus A340.

Mamadou se rend en France avec un Antonov An-2T de la compagnie fictive "Africa Trans". Peint tout en kaki (deux tons) il ne porte aucune marque apparente, à part l'insigne de la compagnie. En scrutant bien, on distingue  néanmoins son numéro de série, peint sur la dérive (17309) et une partie de son matricule, sous le plan fixe : "HB". Cela en fait le F-AZHB (c/n 1 73 (473) 09) de l'aéroclub de Paris Est / Les Goélands, basé à Lognes-Emerainville. C'est sans doute de ce petit terrain qu'on le voit décoller, sur une piste balisée par des feux improvisés (des seaux de kérosène enflammé). Notons que l'An-2 a une autonomie de 900 km et que la distance entre Bamako et Lyon est d'environ 3 900 km, ce qui nécessite plusieurs arrêts à la pompe, comme indiqué par le commandant de bord. Trois An-2 servirent au sein de l'armée de l'Air malienne, entre 1962 et 2004, et cinq autres furent exploités par la compagnie nationale Air Mali, entre 1961 et 1971.

Construit en 1957, à l'usine de Kiev-Syatoshino, le F-AZHB fut livré à la force aérienne de l'Allemagne de l'Est, en février. Ayant reçu le code "452", il resta en service jusqu'en octobre 1990, date de la réunification de l'Allemagne. Réformé, il fut exporté en France où il reçut le matricule F-AZHB, tout en conservant sa livrée kaki (deux tons), au nom de l'aéroclub Paris-Est qui l'utilisa pour des exhibitions, lors de meetings. Le 15 juin 2008, en revenant de Lille-Lesquin, il dut faire un atterrissage d'urgence, suite à une panne moteur. Etant passé sur le dos, l'avion fut jugé irréparable et donné à l'association «Les Ailes de l’Ouest », basée à Rezé, afin que son épave puisse servir de réserve de pièces détachées pour la restauration de leur Antonov An-2 "HA-MEP". Mais en 2011, la décision fut prise de restaurer l'appareil en état de vol.

Quand l'Antonov s'arrête pour refaire le plein, en "Espagne", on le voit garé à côté d'un Boeing 747-228B d'Air France (F-GCBI, c/n 23676), sur fond de verdure, sur un aéroport inconnu (Orly ?); il semble stocké. Pris en charge en octobre 1986, il sera vendu en 2005, à la compagnie espagnole Pullmantur Air (EC-JHD). En 2011, il était parqué dans le cimetière d'avions de Karman (Iran), où il servait de stock de pièces détachées.

Quand l'An-2 atterrit avant Lyon, en panne d'essence, c'est sur le terrain de La Ferté-Alais, où sont parqués deux hélicoptères : un Schweizer (Hughes) 269C (c/n 104-0366) F-GFCK (ex N9289F), acquis en 1987 par Fun Air Club, puis par ABC Hélicoptères, une société de travail aérien, basée à la Ferté, et un Aérospatiale SA-313B Alouette II F-GKBS, également d'ABC Hélicoptères, depuis 1994. Ces deux hélicos portent le sigle inconnu "INC"...

 

Christian Santoir

*Film disponible sur Priceminister

 


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