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CONTINUAVANO A CHIAMARLI I DUE PILOTI PIU' MATTI DEL MONDO

 

CONTINUAVANO A CHIAMARLI I DUE PILOTI PIU' MATTI DEL MONDO

(Continuez à  les appeler les deux pilotes les plus fous du monde)

 

Annéze : 1972
Pays : Italie
Durée : 1 h 36 min.
Genre : comédie
Couleur

Réalisateur : Mariano LAURENTI
Scénario : Carlo VEO

Acteurs principaux :
Franco FRANCHI (Franco),  Ciccio INGRASSIA (Ciccio), Lino BANFI (Torricelli), Ivana NOVAK (Marisa Torricelli), Marisa MERLINI (Signora Cesire), Sergio LEONARDI (Plane Kidnapper)

Musique : Giancarlo CHIARAMELLO, Delirium
Photographie : Tino SANTONI
Compagnie productrice : Tre M Leone

Avions :

  • -Douglas DC-6, s/n SM-26
  • -Meteor FL 55, I-FULZ

 

Notre avis :

Franco et Ciccio sont deux pilotes de ligne siciliens qui vivent dans une pension de famille tenue par Marisa Merlini qui est une amoureuse éperdue de Franco. Ils vont et être impliqués dans deux détournements successifs, effectués, l'un par la fille d'un riche industriel, Torricelli, opposé à  son mariage, l'autre, par son fils, pour la même raison...A chaque fois, après avoir atterri en Afrique, il se font voler leur avion par des Palestiniens, au grand dam de leur employeur. A la fin, ils vont être payés par l'industriel et sa femme, pour retrouver leurs enfants en Afrique. Mais Torricelli reste tout aussi opposé à leur mariage. Il préfère prendre le large plutôt que de les accepter. Les deux pilotes vont se consoler avec deux filles rencontrées dans une boite de nuit.

Cette pantalonnade est centré sur le couple contrasté, Franco-Ciccio, composé d'un commandant de bord, un coureur de jupon infatigable, qui n'arrête pas de grimacer et son copilote, un homme sérieux, plutôt sombre, que personne ne considère.

Le pays africain ou est dérouté l'avion est, s'il faut en croire les images, le Tchad, dont on nous montre le marché de Fort Lamy / N'djamena, mais on ne voit pas ce que viennent faire des combattants palestiniens (en uniforme) dans la capitale tchadienne, à  l'époque de la présidence de François Tombalbaye...

Malgré un scénario farfelu, où les pilotes détournés finissent par se mettre du côté des hijackers, l'armée de l'air italienne collabora avec la production en prêtant un avion de transport, en activité à  l'époque, filmé au sol, moteurs arrêtés ou tournant.

 

Les avions du film :

Le principal avion du film piloté par les deux zigotos est un Douglas DC-6 au toit blanc, sans matricule apparent à  part le numéro "26" qui devient "261", vers la fin du film, inscrit à  l'arrière du fuselage. Il porte le nom de la compagnie fictive "Linea Aerea Siciliana" dont les initiales "LAS" sont inscrites devant le numéro "26", recouvrant visiblement d'autres inscriptions. On note également que sur la dérive et sous les ailes des marques (badges, cocardes) ont été recouvertes de peinture rouge. Bref, cet avion appartenait à  l'Aeronautica Militare, l'Armée de l'Air italienne, qui posséda six DC-6 entre 1962 et 1981. L'avion est filmé au sol, parfois, moteurs en marche.

Celui du film, ayant le numéro "26", est le DC-6 (c/n 43216 /165) portant le code "SM-26" (s/n MM61922) de la flotte de transport du Reparto Volo Stato Maggiore, basé à  Roma-Ciampino, au moment du tournage. Il portait sur la dérive le badge du RVSM. Pris en charge en juin 1965, il reçut le nouveau code "31-26", quand le RVSM fut dissout et l'avion transféré au 31st Stormo à  Rome-Ciampino. C'était un ancien avion de la compagnie LAI (Linee Aeree Italiane) qui l'avait acquis en 1950 (I-LADY), et qui fut absorbée par Alitalia en 1957 (I-DIMS). En 1965, il fut transféré à  la compagnie charter SAM (Societa Aerea Mediterranea), filiale d'Alitalia. Le DC-6 fit son dernier vol le 6 juillet 1981, entre Rome et Capoue où il fut assigné à  la Scuola Specilaisti Caserta comme cellule d'instruction. Le fuselage, les ailes et la dérive démontées furent transportées à  Aoste. En avril 2016, la cellule fut vendue aux enchères à  un particulier.

Des scènes ont été filmées dans le vrai cockpit, mais quand le DC-6 atterrit en "Afrique", l'approche se fait dans le cockpit d'un amphibie Grumman H-16A Albatros, qui était alors en service dans l'Armée de l'Air italienne. On notera en outre, qu'un DC-6 ne se pilotait pas à  deux, mais à  quatre. Les postes du mécanicien et du radio-navigateur paraissant bien vides, dans le film.

A la fin du film, Torricelli s'envole dans un petit Meteor FL 55, dont on a enlevé la canopée. Il porte sur le fuselage et l'extrados le sigle inconnu "LAER". Ce biplace côte à côte (I-FULZ, c/n 1109), construit en 1955, serait endommagé et en cours de réparation. Dans le hangar devant lequel il démarre, est parqué un Piper PA-18 Super Cub, à  côté de ce qui ressemble à  un Piaggio P.148.

Les autres avions sont vus en arrière plan sur le tarmac de l'aéroport de Rome-Fiumicino : un Boeing 727 de Lufthansa, un Boeing 707 de la PanAm, le Boeing 707-384C d'Olympic Airways "City of Athens" (SX-DBA), un De Havilland DH.106 Comet 4B de BEA (Bristish European Airways), un Sud Aviation SE 210 Caravelle d'Alitalia...On voit également deux Douglas DC-6, stationnés (à Rome-Ciampino ?) à  côté d'un Fouga Magister, un avion qui ne fit pas partie de la flotte de l'Armée de l'Air italienne.

 

Christian Santoir

*Film disponible sur YouTube         

     

 

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