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TERROR IN THE SKY

TERROR IN THE SKY

 

 

Année : 1971
Pays : États-Unis
Genre : Catastrophe
Durée : 1 h 12 min.
Couleur

Réalisateur : Bernard L. KOWALSKI
Scénario : Arthur HAILEY, Elinor KARPF

Acteurs principaux :
Doug McCLURE (George Spencer), Lois NETTLETON (Janet Turner), Roddy McDOWELL (Dr. Ralph Baird), Leif ERICKSON (Marty Treleavan), Kenneth TOBEY (Capitaine Wilson), Keenan WYNN (Milton), Sam MELVILLE (Stewart)

Musique : Patrick WILLIAMS
Photographie : Howard SCHWARTZ
Producteur : Matthew RAPF
Compagnie productrice : Paramount Television

Avions :

  • Douglas DC-4, extr. de film

 

Notre avis :

En 1956, le scénariste de ce film, Arthur Hailey avait écrit pour la télévision canadienne, l'histoire d'un avion où l'équipage était victime d'une intoxication alimentaire et où un passager devait prendre les commandes. L'année suivante, le même scénario fut porté au grand écran sous le titre de "Zero hour" (A l'heure zéro)  produit par la Paramount. Quinze ans plus tard, la même compagnie sans doute à court d'imagination, sortit une copie conforme de ce film pour la télévision, sous le titre de "Terror in the sky". Enfin, en 1980, Jim Abrahams et David Zucker en tournèrent une parodie appelée "Airplane". L'intoxication alimentaire aura donc sévi dans les films d'aviation, genre catastrophe, pendant près d'un quart de siècle ! Rappelons que, dans la réalité, ce genre d'accident est très rare, même si on relève ça et là quelques cas qui n'ont jamais eu des conséquences fatales. Mais un cockpit, avec des pilotes évanouis ou morts aux commandes, a toujours frappé l'imagination des passagers aériens, toujours inquiets par définition...

Sur un aéroport du MiddleWest (Detroit ?), le vol 714 est sur le point de partir pour Seattle. Après avoir embarqué un retardataire, l'avion décolle. Peu de temps après que le dîner ait été servi, une passagère se plaint de terribles maux de ventre. Puis, peu à peu, d'autres passagers éprouvent les mêmes symptômes. Un médecin, le docteur Baird, diagnostique une grave intoxication alimentaire. Il avertit le commandant de bord et lui indique qu'il faut se poser les plus tôt possible, la vie des malades étant en danger. Mais il n'y aucun aéroport de détournement à proximité. Le problème est que le copilote, comme le pilote, ont mangé le même plat avarié. Le copilote s'effondre bientôt alors que le commandant de bord se sent de plus en plus mal. Il avertit Seattle de la situation. Le docteur Baird demande alors aux passagers s'il y a, par hasard, un pilote parmi eux...Comme personne ne répond, il se rappelle que son voisin, George Spencer, lui avait semblé fort au courant des procédures de vol. Il va le trouver et lui demande discrètement de prendre les commandes. Celui-ci est d'abord terrorisé à l'idée de piloter un quadrimoteur; il était pilote d'hélicoptère pendant la guerre du Vietnam. Mais, convaincu par le docteur et l'hôtesse, Janet, qu'il est leur seule chance, il s'installe aux commandes. Il est guidé par un pilote chevronné qui est dans la tour de contrôle de Seattle. La prise en main de l'appareil s'avère difficile, quand le pilote automatique est débranché. Il parvient néanmoins à changer de niveau et à se mettre dans l'axe de la piste. Il fera une approche directe. Sa pente d'approche est trop forte, et en courte finale, il précipite l'appareil au sol, et atterrit trop vite. L'avion embarque, le train est fauché et il glisse sur le ventre en semant ses roues et ses hélices... Grâce aux services de secours déjà en position au bord de la piste, l'avion ne prend pas feu. Une fois arrêté, tout le monde se congratule..Un "bon atterrissage" n'est-il pas celui qui permet aux passagers de sortir par leurs propres moyens ?

On est un peu étonné de voir un quadrimoteur piloté par deux pilotes sans mécanicien, ni radio navigateur; quant au personnel de cabine, il n'est composé que de la pauvre Janet, ce qui est peu pour 44 passagers. Cette compagnie aérienne tire vraiment sur les coûts du personnel...Le fait que les pilotes mangent les mêmes plateaux repas que les passagers n'est pas impossible, aucune règlementation ne concernant ce problème qui était laissé à la libre appréciation des compagnies.

Quand on a vu "Zero hour", ce film n'a pas d'intérêt particulier, même si on a effectué ici un petit "lifting", en faisant du héros un vétéran de la guerre du Vietnam, au lieu de la seconde guerre mondiale. Il n'y a pas non plus son épouse à bord, et c'est l'hôtesse qui va l'aider.

 

Les avions du film :

Comme dans la plupart des films catastrophes, l'aérocinéphile reste frustré car tout se passe dans une cabine, à huis clos, l'avion étant un élément très secondaire.

Cet téléfilm à faible budget s'est contenté d'utiliser des images d'un DC-4, au sol et en vol, tirées du film "A l'heure zéro". Le reste a été filmé dans un cockpit et une cabine reconstitués en studio; la cabine, avec ses hublots carrés, serait d'ailleurs plutôt celle d'un DC-6... De temps en temps, on voit une vraie planche de bord de DC-4. La scène du crash final a aussi été reconstituée avec des images de "A l'heure zéro".

Le vol 714 est une petite compagnie charter indéterminée dont le nom a été effacé sur le fuselage du DC-4. En 1971, les DC-4, ou les DC-6, avait été retirés du service par les grandes compagnies américaines et remplacés par des jets.

 

Christian Santoir

  *Film disponible sur YouTube

 

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