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TARANTULA

 


 
TARANTULA

 

Année : 1956
Pays : Etats-Unis
Durée : 1 h 20 min.
Genre : science-fiction
Noir et blanc

Réalisateur : Jack Arnold
Scénario :Martin BERKELEY, Robert M. Fresco

Acteurs principaux :
John Agar (Dr. Matt Hastings), Mara Corday (Stéphanie 'Steve' Clayton), Leo G. Carroll (professeur Gerald Deemer), Nestor Paiva (Sheriff Jack Andrews), Ross Elliott (Joe Burch), Edwin Rand (Lieutenant John Nolan), Raymond Bailey (Professeur Townsend), Hank Patterson (Josh), Bert Holland (Barney E. Russell)

Musique : Henry Mancini, Herman Stein
Photographie : George Robinson

Producteur : William Alland
Compagnie productrice : Universal International Pictures

Avions :

  • Cessna 170B, N3167A
  • Lockheed P-80A-1-LO Shooting Star, document.
  • Républic P-84B Thunderjet, document.

 

Notre avis :

Ce film a pour thème, une nouvelle fois, un savant qui joue à l’apprenti sorcier et qui n’arrive pas à contrôler les résultats de sa recherche. Ici on parle d’araignée devenue géante, mais on pense inévitablement à l’atome. On a vu des paraboles plus subtiles…C’était aussi la mode, aux Etats-Unis dans les années cinquante, des films sur le gigantisme animal.

Un homme titube dans le désert puis s’effondre près d‘une piste, mort ! Son cadavre est recueilli et emmené à la ville, à Desert Rock. Le docteur Matt Hastings diagnostique une mort par acromégalie, une maladie de l’hypophyse très rare et à développement très lent, qui a pour particularité de déformer les os de la tête et des extrémités. Or la personne décédée a été vue quelques jours plus tôt en parfaite santé... C’était le collaborateur du professeur Deemer, un biologiste qui procède à des recherches dans un laboratoire isolé dans le désert. Matt voudrait bien en savoir plus sur les recherches du professeur. L’occasion lui en est donnée quand la nouvelle collaboratrice de Deemer, Stéphanie « Steve » Clayton arrive en ville. Matt la conduit chez le professeur sans apprendre grand chose. Quelques temps plus tard, Steve l’informe que Deemer travaille sur un sérum capable de faire grandir en quelque jours toute créature animale. Jusqu’ici les résultats ne sont guère probants. Le collaborateur décédé s’était injecté une dose de sérum ; un autre, après avoir contracté la même maladie que lui, est devenu fou, a saccagé le laboratoire et a contaminé volontairement le professeur. Son visage commence d’ailleurs à se transformer peu à peu sous l’effet de l’acromégalie qui transforme les malades en monstres. Pendant ce temps, le sheriff constate que des bovins ont été entièrement dépecés et que deux hommes sont morts sans explication apparente. Matt Hastings mène son enquête et prélève sur les lieux des drames, une sorte de substance blanchâtre qui se révèle être du venin d’insecte, et plus particulièrement, du venin de tarentule ! Matt comprend tout, une araignée gorgée de sérum s’est échappée et a atteint une taille phénoménale. Il alerte la police et se précipite au domicile du docteur, juste à temps pour recueillir Steve qui s’est échappée, terrorisée, de la maison de Deemer attaquée par le monstre. Ni les balles de fusils, ni la nitroglycérine n’ont d’effet sur la tarentule qui avance vers la ville. On fait appel à l’USAF qui fait décoller ses chasseurs. Après plusieurs tirs de roquettes peu efficaces, c’est le napalm qui arrive à bout de ce cauchemar ambulant ! Le docteur Hastings va pouvoir enfin consoler la jolie Steve qui ne demande que çà.

Ce film tourné en dix jours, et écrit sans doute en moins de temps, est un classique du genre, mais il faut être amateur de science-fiction pour l’apprécier à sa juste valeur. Pour l’époque, les effets spéciaux sont plutôt bons avec la surimposition des images d’une vraie tarentule sur les différentes scènes où elle doit apparaître. On aperçoit subrepticement Clint Eastwood dans un des ses tout premiers rôles, celui d’un chef d’escadrille de l’US Air Force, à peine reconnaissable sous son masque à oxygène.

Le tournage eut lieu dans le désert Mojave, à proximité de la petite ville d’Apple Valley, appelée Desert Rock dans le film. C’est dans cette ville qu’habitait peu avant le tournage (1953-1954), l’as de la guerre de Corée, Joe McConnell, alors qu’il était affecté à la base de  George, située à proximité.

 

Les avions du film :

 Les avions n’apparaissent que tout à la fin du film, comme la cavalerie dans les westerns ! On utilisa des bouts de documentaires de l’USAF montrant des Républic P-84B Thunderjet, dont le PS-586 (s/n 46-586), et des Lockheed P-80A-1-LO Shooting Star, dont les FT-268, 303, 330, 334 (s/n 44-85268, 303, 330, 334) dont certains furent mis au standard F-80C. On remarquera que les films montrant les P-84 sont antérieurs à 1948, alors que ceux montrant les P/F-80 sont postérieurs, vu leurs buzz numbers (en 1948, P pour Pursuit, devient F pour Fighter). Mais il semblerait que ce sont des North American F-86 Sabre qui finissent le travail... Clint Eastwood apparaît à bord d’un F-80.

Le docteur est propriétaire d’un Cessna 170B (N3167A) avec lequel il fait ses visites, et aussi d’un magnifique coupé Ford Fairlane Sunliner, modèle 1955. Un homme heureux ! Le Cessna du film construit en 1953, vole toujours aujourd’hui, à Justin, au Texas.

 

 Christian Santoir

 * Film disponible sur amazon.fr

 

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