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LE VOL DU SPHINX

 

LE VOL DU SPHINX

 

Année : 1984
Pays : France
Durée : 1 h 46 min.
Genre : Drame
Couleur

Réalisateur : Laurent Ferrier
Scénario : Alain Centonze, Laurent Ferrier

Acteurs principaux :
Miou-Miou
(Laura), Alain Souchon (Tom), Jean Benguigui (Mendel), François Perrot (Staubli), Robin Renucci (Tournier), Stéphane Bouy (Jockey), Djéloul Beghoura (Loussif), Lounès Tazairt (Aboud), Philippe Rosny Papillon), Anaïs Jeanneret (Ariane), Marpessa Djian (Claire)

Photographie : Jean-Francis Gondre
Musique : Michel Goguelat , Karl-Heinz  Schäfer
Producteur :Daniel Deschamps
Compagnies productrices : Compagnie Transatlantique de Films, FR3, Président Films

Avions :

  • -Beechcraft 200 super King Air
  • -Britten Norman BN-2 Islander 
  • -PZL Mielec 2TD, F-BTOM
  • -SOCATA MS. 882 Rallye 

 

Notre avis :

Ce film fut le seul coup d’essai de Laurent Ferrier en tant que réalisateur. Il avait été l’assistant de Corneau, Tanner et Chéreau. Il est aussi le co-auteur du très bon scenario de ce film. Ce "Vol du Sphinx" n’est pas à confondre avec le "Vol du Phoenix " (1966). Bien que se passant tous les deux en milieu désertique, les histoires sont très différentes, et, apparemment, un « Sphinx » vole mieux qu’un "Phoenix"…

Staubli, un trafiquant d'armes est sur le point de conclure un des plus gros contrats de sa carrière, avec un certain El Farik. Il part en Sierra Leone avec son avocat Serge Tournier et son épouse Laura, pour signer les papiers. Mais Serge a été soudoyé par des concurrents américains pour s'assurer que l'affaire n’ait pas lieu. Leur avion les laisse sur un petit aéroport du Maroc, à Zagora, lors d’une escale. Laura a pour mission de retenir Staubli pendant deux jours, en simulant une panne de voiture pour qu'il ne signe pas avec El Farik. Dans le désert marocain, ils rencontrent Tom, pilote d'un vieux coucou baptisé le Sphinx, et qui est au Maroc à la suite d’un chagrin d’amour. Avec l’arrivée de cet avion, Laura ne peut retenir Staubli comme prévu, celui ci revenant à Zagora. Staubli décide de louer les services de Tom pour rejoindre la Sierra Leone. Tom est alors attaqué dans son bureau et on menace de lui retirer sa licence. Tom s’interroge sur le role exact de Laura dans cette affaire. Staubli réussit à contacter El Farik qui s’annonce au Maroc. C’est alors que les choses se précipitent. Tournier decide de tuer Staubli tout en faisant accuser Laura à sa place, par jalousie. Laura aidé par Tom, réussit à fuir en avion. Après avoir atterri dans le désert, Tom simule un accident pour faire croire qu’il est mort. Pendant ce temps, Loussif un autre associé de Staubli, également à la solde des Américains, paient deux tueurs pour faire le « ménage » après le départ d’El Farick. Laura parvenue dans un petit village, demande à son mari de venir la chercher. Voyant arriver un des tueurs à sa place, elle comprend qu’on en veut à la vie de Tom et à la sienne ; elle emprunte un camion pour aller le chercher. Sur la route, Serge est poignardé par le tueur qui se lance à la poursuite du camion. C’est finalement Laura qui réussira à se débarasser de lui, mais elle est bléssée . Alors qu’ils sont perdus dans le désert, Mendel, le mécanicien de Tom, survient en avion.

Ce film tourné à Taroudent et Ouarzazate, est un bon polar, dans la tradition des films de serie B américains. Son échec fut immérité. A voir pour Miou-Miou en robe du soir dans le désert, pour François Perrot en trafiquant d’armes mélomane, et pour Souchon, en pilote un peu paumé. Ce rôle lui convient comme un gant, étant aussi pilote privé, et né de surcroît au Maroc.

 

Les avions du film :

Le « Sphinx » de Souchon est un PZL Mielec 2TD (c/n 1G11801, F-BTOM), autrement dit un Antonov An-2, construit sous licence en Pologne, en 1970. D'abord immatriculé SP-DNN, il fut exporté en France en 1972 et arriva au CEV de Brétigny le 21 mars. Il y fut évalué d'avril 1972 à juillet 1972, comme un possible avion d'entraînement au parachute, mais ne fut pas choisi. Immatriculé F-BTOM, il fut transféré au Ministère de la Jeunesse et des Sports, puis à partir de fin août 1972, au Centre National de Parachutisme de la Roumanière, pendant 7 ans, puis à Royan jusqu'à l'expiration de son certificat de navigabilité en janvier 1982. Cet avion fut acquis en septembre 1982 par Jean Salis qui était le conseiller technique du film. Il subit un léger accident lors du tournage (mai-juin 1984), mais l'assurance ne couvrait pas les réparations nécessaires. L'avion fut alors délibérément incendié, la scène étant filmée pour figurer dans le film...L'avion ne fut radié qu'en décembre 1995, suite, sans doute, à une mise à jour.

On a de nombreuses vues de l’intérieur et du cockpit, avec les inévitables ventilateurs, chers aux appareils russes.

Le tournage utilisa au sol un Britten Norman BN-2 Islander. En arrière plan, on voit un Boeing 737-2B6C de la Royal Air Maroc. C’est avec un SOCATA MS. 882 Rallye que Mendel vient au secours de Tom et Laura, à la fin du film.

Au début du film, c’est d’un Beechcraft 200 super King Air que sont débarqués Staudli et ses bagages.

 

Christian Santoir

*Film disponible sur https://ok.ru/video

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