Rechercher dans ce blog

DER ROTE BARON


DER ROTE BARON

 

Année : 2008
Pays : Allemagne
Durée : 2 h 04 min.
Genre : guerre
Couleur

Réalisateur : Nikolai Müllerschön
Scénario : Nikolai Müllerschön

Acteurs principaux :
Matthias Schweighöfer (Baron Manfred von Richthofen), Til Schweiger (Werner Voss), Lena Headey (Käte), Joseph Fiennes (Capitaine Roy Brown), Volker Bruch (Lothar von Richthofen), Maxim Mehmet (Lieutenant Sternberg), Steffen Schroeder (Lieutenant Bodenschatz), Hanno Koffler (Lieutenant Lehmann), Tino Mewes (Lieutenant Wolff)

Musique : Stefan Hansen, Dirk Reichardt
Photographie : Klaus Merkel
Producteurs :Nikolai Müllerschön, Roland Pellegrino, Thomas Reisser, Dan Maag
Compagnie productrice : Niama Film

Avions :

  • Albatros D.III/ D.V, maquettes
  • Curtiss Jenny, maquette, OK-FUL-28
  • Fokker Dr.1, répliques
  • RAF SE.5, images
  • Sopwith Camel, images

  

Notre avis :

Le personnage du "baron rouge", l'as des as allemand de la première guerre mondiale, Manfred von Richthofen, est un habitué des écrans depuis plus de soixante dix ans, et dès 1921, on tourna, en Allemagne, un film muet intitulé simplement "Richthofen". Puis, sa renommée franchit l'Atlantique, et dans les années trente, aucun film d'aviation américain se passant pendant la Grande Guerre, n'oublia de mentionner le baron, ou de faire allusion à son personnage. Il en est de même des films contemporains comme "The blue Max" (1966) et le film de Corman "Von Richthofen and Brown" (1971). En Allemagne, aucun film sur ce héros (encensé par les Nazis) ne fut tourné dans l'après guerre, ce qui n'avait pas empêché la production hispano-allemande "Der Stern von Afrika" sur l'as Hans Joachim Marseille, de sortir en 1957. Le baron avait-il été définitivement oublié dans sa patrie ? On attendait donc ce film qui allait, enfin, nous fournir un portrait "made in Germany" du baron, vu et joué, par des Allemands. Comme toujours, quand l'attente est trop grande, la déception est à sa mesure ! Dès le début du tournage, les déclarations du réalisateur, Nikolai Müllerschön, spécialisé dans les films et séries pour la télévision, ne cessaient d'inquiéter...Partant du principe qu'en Allemagne, une partie du public est censée être opposée à tout film sur les héros nationaux de la guerre, il avait décidé de faire un film pacifiste. Pour lui, Richthofen était un héros malgré lui, fabriqué par les militaires pour attirer les jeunes allemands dans les tranchées, ou dans les cockpits. On rappellera que le culte des héros n'est pas une invention de la propagande allemande, et qu'en France, les "exploits" d'un Nungesser et d'un Guynemer, s'étalaient à la une des journaux. Finalement, ce thème est exactement le même que celui de "The blue Max" qui présente un homme du rang, devenu un as de la chasse, manipulé par sa hiérarchie. Rien de bien nouveau sous le soleil…Disons le tout de suite, faire de Richthofen un pacifiste est une idée saugrenue. C'était un membre de la caste militaire prussienne, élevé pour servir sa patrie, les armes à la main, pas un conscrit. Trois mois avant sa mort, von Richthofen se rendaient de plus en plus souvent dans les usines d'armement pour parler aux grévistes et leur faire reprendre le travail…Pas exactement le comportement d'un pacifiste. S'il avait survécu à la guerre, il aurait eu de très fortes chances de se retrouver, comme ses amis et camarades, Ernst Udet, Herman Goering, Bruno Loerzer, et son cousin Wolfram von Richthofen, aux ordres du Führer ! On le voit mal défiler dans les rues de Berlin, pour défendre la république de Weimar !

Il y a donc erreur sur la personne. On veut nous présenter un baron qui n'a jamais existé, du moins, si on se réfère aux livres écrits par lui même, sa mère Kuningunde, et ses camarades de combat, dont Ernst Udet. Sur l'affiche du film s'étale la phrase : "Sa plus grande victoire fut son amour"…; le ton est donné ! Un personnage central du film est en effet, l'infirmière Käte Otersdorf, que Manfred est censé avoir aimée. Or, on ne sait absolument rien de cette infirmière, et on ne possède d'elle qu'une photo aux cotés de von Richthofen, prise à l'hôpital de Courtrai! Tout le reste n'est qu'invention. La vie amoureuse du baron est un secret absolu, plus profond que celui des pyramides d'Egypte ! Comme dans "Flyboys" et "Escadrille LaFayette", le scénario est construit autour de l'idylle entre un pilote de chasse et une beauté locale (française, ou belgo-germaine comme ici). Müllerschön aurait mieux fait de nous montrer comment Richthofen à fait la guerre, et non comment il a conquis le coeur d'une infirmière, si tant est qu'il l'ait fait. Il veut faire de Richthofen un personnage banal. Mais on n'est pas un homme tout à fait comme les autres, quand on a tué en combat singulier au moins quatre vingt personnes, même en temps de guerre.

Ce film de 18 millions d'euros, financé par des producteurs privés de l'état de Bade-Wurtemberg est une des productions allemandes les plus coûteuses, bien qu'une partie du film ait été tournée en Tchéquie, pour cause d'économie. Le film parut en Allemagne le 31 mars 2008, peu avant le quatre vingt dixième anniversaire de la mort du baron.

L'histoire commence avec le jeune Manfred von Richthofen, à la chasse, dans une forêt de Silésie. Un avion passe dans le ciel, et Manfred se met à le suivre, à cheval. Des années plus tard, en 1916, en France, les Britanniques sont en train d'enterrer un de leurs pilotes, Clyde Walker, quand des avions allemands surviennent. Tout le monde se disperse, mais ils sont venus jeter une couronne de fleurs ! En l'air les combats font rage, et le jeune Manfred descend un biplan. Alors qu'il prélève sur l'épave un trophée, il s'aperçoit que le pilote est encore en vie. Une infirmière allemande lui prodigue les premiers soins et le fait évacuer à l'hôpital. Il retrouve cette infirmière, par hasard,  à la sortie d'un bordel. Elle lui apprend le nom de sa victime, un certain Roy Brown. Peu après avoir assisté aux obsèques d'un de ses camarades abattu, Manfred abat l'as anglais Lanoe Walker. Il prend soin, comme à son habitude, de prélever sur son avion, son insigne personnelle, et il la suspend dans une grange où il collectionne tous ses trophées. Devant un camarade étonné, il déclare vouloir devenir l'as des as allemand. En janvier 1917, à Lille, Manfred est décoré de l'ordre "Pour le Mérite" par un général en bras de chemise qui lui annonce que les Russes vont se retirer des combats pour cause de révolution nationale. Il lui fait comprendre que depuis la mort de Boelcke, il est devenu l'idole des soldats allemands. A Schweidnitz, Manfred retrouve sa famille qui lui fait fête. A Douai, où est basé le JG. 11, Manfred enseigne aux nouveaux arrivés, ses règles du combat aérien. Il leur indique qu'ils sont des "sportsmen", pas des bouchers ! Mais les pilotes allemands continuent à tomber, et il se rend au lazaret de Saint Nicolas, en Belgique, pour s'incliner devant le corps d'un de ses amis. Il y rencontre de nouveau l'infirmière, qui s'appelle Käte Osterdorf, et dont la mère est belge. Il lui fait la cour, et lui avoue sa passion pour le vol, la chasse. Mais elle trouve que sa passion a causé déjà pas mal de morts parmi ses amis ! De retour au terrain, Manfred fait peindre son avion entièrement en rouge sang. Devant les autres pilotes incrédules, il déclare qu'il fait cela pour impressionner ses adversaires. De nouveaux pilotes continuent à arriver, dont un certain Kurt Wolf qui a l'habitude de porter un long bonnet de laine comme porte bonheur. Il y a aussi son jeune frère, Lothar. Six semaines plus tard, le général von Hoeppner leur rend visite alors que Manfred a déjà 29 victoires à son actif, et qu'il est surnommé par ses adversaires le "diable rouge". A Berlin, en mai 1917, Manfred rencontre, en compagnie d'Hindenburg, le Kaiser qui le compare à Boelcke et lui fait remettre une nouvelle décoration. Lors de l'attaque anglaise dans la région d'Ypres, Manfred affronte de vastes formations de bombardiers et de chasseurs. Il descend un Anglais qui réussit à atterrir dans le no man's land. Manfred se pose à coté, en cassant du bois. Le pilote n'est autre que sa vieille connaissance, Roy Brown qui s'est échappé d'un camp de prisonniers. Après avoir discuté ensemble, chacun part de son coté. Sur le chemin du retour, Manfred tombe sur l'avion de son camarade Sternberg qui est mort. Très affecté par cette perte, il n'arrive pas à reprendre le dessus, et son jeune frère doit lui rappeler ses devoirs d'officier. Quelques jours plus tard, il est gravement blessé à la tête. Käte prend soin de lui. Rétabli, il lui fait visiter son escadrille. Elle restera un temps avec lui pour le soigner. Son unité a reçu un nouveau chasseur triplan. Un soir, Käte l'emmène dans un hôpital de campagne où Manfred découvre les horreurs de la guerre. En novembre 1917, au Grand Quartier Général, en France, Manfred et son frère rencontrent le Kaiser, et Manfred lui fait part de son inquiétude devant l'importance des pertes. Sur le terrain d'Avesnes-le-Sec, il retrouve Käte et lui confie que l'empereur envisage de le faire affecter au Quartier Général. Le nouvel avion a des problèmes de moteur, et certains de ses camarades installent des moteurs anglais capturés sur des avions abattus. Se rendant chez Fokker, il s'emporte quand il apprend que le constructeur se contente d'appliquer les directives des services techniques officiels, pour modifier ses appareils. En février 1918, Manfred va voir de nouveau le Kaiser, et lui demande d'arrêter le massacre ! Il est brutalement congédié. En mars 1918, à Avesnes-le-Sec, von Richthofen explique à ses pilotes, dont un certain Udet, l'opération "Michael", la grande offensive allemande en préparation. Quand elle est déclenchée, ses escadrilles vont attaquer les ballons d'observation. Manfred a abattu trois nouveaux ennemis, et le JG 1 reçoit les félicitations du haut commandement. Manfred appelle Käte à ses cotés. Elle est furieuse qu'il n'ait pas accepté un poste à l'état-major.Il lui déclare qu'il préfère combattre et voler. A Cappy, le 21 avril 1918, l'ambiance est lourde, et Manfred s'envole pour aller affronter des avions anglais signalés près de Lanicourt, au NW de Cappy. Quelques jours plus tard, la capitaine Brown remet l'écharpe du baron à Käte, venue se recueillir sur sa tombe. Le film se termine par de courtes notices biographiques sur les principaux personnages du film…

Comme on le voit, l'histoire est plutôt décousue, on saute d'une scène à l'autre avec une indication de lieu, et parfois de la date, comme dans un journal. La fin du baron n'est pas montrée, et elle est remplacée par des fiches biographiques sur les principaux personnages. N' y avait-il plus d'argent dans les caisses ? On échappe du moins ainsi à l'éternel débat : qui a tué le baron ? Roy Brown, ou des troupes anglaises, au sol ?

Le Freiherr von Richthofen est montré comme un jeune homme de bonne famille, un peu naïf, qui découvre qu'il a été embarqué dans une histoire qui le dépasse. Ses camarades sont comme lui, de jeunes garçons, qui, par sport, rivalisent entre eux pour améliorer leur tableau de chasse. Qu'on regarde, sur les documentaires de la dernière guerre mondiale, les visages des jeunes chasseurs de vingt ou vingt deux ans, descendre de leurs appareils; on y verra le plus souvent, non pas des gamins, mais de jeunes hommes prématurément vieillis, pas très rigolards. A 24 ans, le baron n'était pas un teen-ager qui découvre la vie et la guerre, guidée par une infirmière plus âgée que lui.

Mais on a bien compris, ce film n'est pas un film historique. C'est une thèse, qui ne repose sur rien, si ce n'est la "vision" du réalisateur. On n'est pas ici, à une contre vérité près. Richthofen a commencé la guerre comme uhlan, et seuls, l'équitation et la chasse, l'intéressaient, selon ses propres dires. Interviewé peu de temps avant sa mort par l'Oberleutenant Peter Lampel, un pilote de bombardier devenu journaliste, il lui déclare :"J'aurai préféré être cavalier plutôt qu'aviateur. Pour moi, voler n'a rien d'excitant…Je vous le répète, mon principal but dans la vie est de combattre dans les airs, pas de voler.". Il n'a, bien sûr, jamais rencontré Roy Brown, ni l'infirmière Osterdorf, avant sa blessure (et sans doute pas après, non plus..). En présence de son empereur, cet officier prussien, formé dans le respect de ses supérieurs hiérarchiques, n'hésite pas à parler librement de choses qui fâchent, comme en famille. Unmöglich ! Plus tard, des fantassins français qui demandent un autographe à Manfred, ou des petits paysans français qui reconnaissent du premier coup d'oeil son avion, sont des scènes totalement risibles. Le baron ne passait pas tous les soirs à la télé dans les fermes françaises du nord de la France, en 1917 ! En outre, les populations civiles avaient été évacuées des zones de combat. Richthofen restait pour les Français qui en avaient entendu parler, ou qui l'avaient affronté en l'air, un "boche" dangereux à abattre, pas une idole.

Müllerschön tient donc à nous présenter un jeune homme politiquement correct, avec un comportement du XXI° siècle, alors que la baron est né à la fin du XIX°. Comme dans tout film allemand contemporain, on n'échappe pas à l'allusion sur les Juifs. On nous refait le coup de "Fly boys", le noir étant remplacé par le pilote juif (fictif) Friedrich Sternberg (inspiré du vrai Wilhem Frankl, qui sera le premier pilote à abattre un avion de nuit). Les Juifs furent, comme les Noirs, dans ce conflit, une tout petite minorité de participants, ce qui n'enlève rien à la valeur de leur sacrifice. Mais les Blancs, catholiques, protestants, anglicans, luthériens, orthodoxes, musulmans ou athées, étaient bien plus nombreux..

En définitive, "Der rote Baron" est "eine grosse Katastrophe", un "kolossal" gâchis ! Le baron a été descendu une deuxième fois, par le siens, et de façon préméditée. Plusieurs détails du film montrent en effet que Müllerschön était bien documentée sur la vie du baron. C'est un bon exemple de film réalisé par des gens qui ont oublié leur passé, et essaient de s'en reconstituer un sur mesure, plus confortable, de préférence…On ne peut s'empêcher de penser à la réponse d'Ernst Udet faite à un producteur américain qui voulait tourner un film sur Richthofen :"Richthofen ? Non, il est trop grand pour Hollywood". Visiblement, il était aussi bien trop grand pour le réalisateur Müllerschön. Si on avait un conseil à lui donner, c'est, la prochaine fois, de tourner un épisode de "Biggles".

 

Les avions  du film :

Ce film à gros budget ne comporte aucun véritable avion, si ce n'est une copie réduite au 3/4 de Curtiss Jenny, munis d'un moteur quatre cylindres, avec lequel Lothar s'exerce au roulage dans la maison familiale. Cet ULM (matricule OK-FUL-28) appartient à un pilote privé tchèque. 

Les autres appareils quelque peu "palpables", sont des maquettes à l'échelle 1, en bois et en plastique. Au sol, elles apparaissent plutôt crédibles, avec un festival de marques personnelles, plus ou moins exactes. La plupart de ces maquettes sont des Albatros D.III, mais l'Albatros rouge de Richthofen avec appui-tête, est un D.V. Le problème est que sur celui de Richthofen, l'appui-tête avait été démonté, car il gênait la vue vers l'arrière…On voit un D.III, avec un gouvernail recouvert de toile à losanges de couleur, comme sur les avions construits par OAW. Mais ce schéma à losanges de quatre ou cinq couleurs, ne comportait pas de jaune vif, comme dans le film. Encore une fois, on regrettera que les magnifiques répliques d'Albatros qui volent aux USA et en Angleterre, n'apparaissent jamais dans un film.

Les Fokker Dr.1 sont bien rendus avec moteurs rotatifs tournant. On aurait utilisé une vraie réplique (G-ATJM) appartenant à Robs Lamplough. Notons au passage, que Manfred ne faisait pas installer des moteurs Bentley sur ses avions, mais des moteurs français Le Rhône, supérieurs à leur copie, construite par Oberursel. Ces moteurs français lui étaient procurés par les troupes au sol qui les prenaient sur des avions descendus, moyennant une caisse de Champagne. Le Baron affirma que l'approvisionnement fut toujours régulier…En outre, accuser Anthony Fokker (encore une fois représenté, à 27 ans, en quadragénaire, avec moustache..) de ne tenir compte que des directives de l'IdFlieg (Inspektion der Fliegertruppe), est lui faire un mauvais procès. Fokker passait beaucoup de temps avec les pilotes, à écouter leurs doléances, à se faire photographier avec les as, car leur avis comptait, n'en déplaise à Herr Müllerschön ! Le Fokker du baron est montré sous deux décorations, tout rouge avec croix de Malte, et pour son dernier appareil (le 425/17), rouge à dérive blanche et balkenkreuz, ce qui est (enfin) correct.

Tous les autres avions sont des images générées sur ordinateur par plus de cent spécialistes de l'image de synthèse, et qu'un oeil attentif et averti repère de suite. Ces avions volent comme des maquettes, trop vite et trop brusquement (surtout pour des Albatros, sujets aux ruptures d'ailes). Certes, ils n'explosent plus comme dans "Fly Boys", mais leurs couleurs sont trop criardes. La nuit, les avions sont lumineux (pour mieux les voir ?). Au début du film, l'Albatros D.III du baron, dispose d'une commande manuelle des volets du radiateur (situé à droite sur l'aile supérieure), qui n'existait que sur certains D.V.

Le RAF SE.5 d'Hawker (11° victoire de Richthofen) est décoré, pour une raison inexplicable, avec l'insigne de la SPA 94 en 1918, "la mort qui fauche"…Rappelons que généralement, les avions anglais avaient une décoration plutôt sobre, et comportaient peu d'insignes individuels. Brown atterrit avec son Sopwith Camel (intact après les combats..) joliment décoré avec une feuille d'érable rouge sur fond blanc sur la dérive, comme un avion canadien de…1965. La première fois que Manfred abat Roy Brown, ce dernier pilote un biplace inconnu. Avec ses pots d'échappement débouchant sur l'aile supérieure, on dirait un RAF. BE.8, mais les ailes ne comportent que quatre haubans, au lieu de huit comme sur un De Havilland DH.4, auquel il ressemble également. Donc, que ce soit pour la décoration des avions, ou les modèles, la vérité historique a été quelque peu bousculée.

L'équipement des pilotes allemands est assez disparate et, dans l'ensemble, peu conformes à ce qu'on l'on voit sur les photos d'époque. On remarquera les lunettes de soleil à verres ronds de Roy Brown qui le font ressembler à John Lennon ou à un beatnik ! Ce doit être de l'humour germanique…

 

 Christian Santoir

 *Film disponible sur amazon.com

Enregistrer un commentaire

Copyright © Aeromovies. Designed by OddThemes