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VIVRE ET LAISSER MOURIR

VIVRE ET LAISSER MOURIR

Vo. Live and let die

 

 

Année : 1973

Pays : Grande-Bretagne

Genre : espionnage

Durée : 2 h 01 mn.

Couleur

 

Réalisateur : Guy HAMILTON

Scénario : Tom MANKIEWICZ

 

Acteurs principaux :

Roger MOORE (James Bond), Yaphet KOTTO (Kananga/Mr. Big), Jane SEYMOUR (Solitaire / Simone Latrelle), Clifton JAMES (Sheriff J.W. Pepper), Julius HARRIS (Tee Hee Johnson), Geoffrey HOLDER (Baron Samedi), David HEDISON (Felix Leiter), Gloria HENDRY (Rosie Carver), Bernard LEE (M), Lois MAXWELL (Miss Moneypenny), Tommy LANE (Adam), Earl Jolly BROWN (Whisper).

 

Photographie : Ted MOORE

Musique : George MARTIN

Producteur : Albert R. BROCCOLI

Compagnie productrice :Eon productions

 

Aéronefs :

  • -Bell 206 JetRanger
  • -Boeing 747-121
  • -Cessna 140, N77029
  • -Douglas DC-3, N340EL
  • -IAI 1121N Westwind, 4X-CJC

 

Notre avis :

Ce film est très marqué par les années 70, à la fois par son scénario et son style. L'histoire tourne autour d'un vaste trafic d'héroïne produite dans l'ile fictive de "San Monique", aux Caraïbes et écoulée à Harlem. La mafia noire qui anime ce trafic est elle aussi un produit des années 70. A cette époque, des films comme "Shaft" (1971), "Super Fly" (1972) avaient contribué à mettre des acteurs noirs sur le devant de la scène et ce film emploie de nombreux acteurs noirs.

Trois agents britanniques ont été tués en moins de 24 heures sur une petite ile des Caraïbes, San Monique, alors qu'ils surveillaient les activités louches de son dictateur, le docteur Kanaga. Bond est envoyé à New York pour rependre contact avec Félix Lieter de la CIA, mais plusieurs personnes s'en prennent à lui. Bond est emmène voir Mr Big, un gangster à la tête d 'une chaine de restaurants. Lors es a confrontation avec lui, Bond fait la connaissance de Solitaire, une jeune vierge experte en tarot et qui a le don de prédire l'avenir,  comme de ressentir des événements se passant dans des lieux éloignés. Menacé de mort par les hommes de Big qui n'est autre que Kanaga lui même, Bond le suit dans son ile. Où il rencontre Rosie Craver, un agent double de la CIA qui est tuée peu après par els hommes de Kanaga. Bond parvient à séduire Solitaire et à lui faire perdre sa virginité ….En même temps, elle perd ses dons et se trouve forcée de coopérer avec Bond. Kanaga a produit deux tonnes d'héroïne et protège ses cultures en exploitant les croyances locales du vaudou. A travers  son alter ego, Mr Big, Kanaga projette de distribuer gratuitement l'héroïne dan se restaurants pour augmenter sa clientèle de drogués. A l'aéroport d'Orléans, Bond et Solitaire sont kidnappés par les hommes de Kanaga.  Ce dernier a compris que Solitaire ne luit était plus d'aucun intérêt et décide de la scarifier lors d'une séance de vaudou, quant à Bond il est envoyé dans une ferme à crocodiles. Mais Bond s'en sort miraculeusement; il met le feu à le ferme et s'échappe dans un bateau rapide. De retour à San Monique, il règle son compte à un tueur de Kanaga et sauve Solitaire d'une mort certaine. Mais Kanaga els piège dans son repaire sous terrain. Mais alors qu'il s'apprête à les livrer à des requins, Bond tue Kananga. Un peu plus tard, Bond et Solitaire, montent dans un train pour quitter le pays, mais Tee Hee Johnson, un homme de Kanaga les a suivis et tente de les tuer. Bond s'en débarrasse en le jetant par la fenêtre. Ils sont enfin seuls.

"Vivre et laisser mourir" est un James Bond tout à fait classique, avec tous les poncifs du genre, même si 007 est interprété ici par un nouvel acteur, Roger Moore, qui en tournera sept autres. Le film comporte son lot habituel de gadgets (montre aimant, radio VHF dans une brosse à dents, balles à air comprimé..), de courses en voitures ou en bateaux qui volent, ici, plus haut que les avions ! Le volet aviation est en effet des plus restreints et même fort déprimant...

 

Les avions du film:

A part une scène où on voit un hélicoptère Bell 206 JetRanger (sans matricule, mais avec "F-H-4" inscrit sous le cockpit) traquer Bond et Solitaire, l'autre scène aérienne du film se passe…au sol, sur le tarmac de l'aéroport de Lakefront, à la Nouvelle Orléans.

James Bond monte à bord d'un Cessna 140 (c/n 12361, N77029, appartenant à un particulier de Brunswick -GA) de la fictive Bleeker Flying School pour échapper à ses poursuivants qui se livrent à un vrai massacre dans un hangar, en écrasant ce qui ressemble à un Luscombe 8E, tout jaune, puis un Aeronca 7DC (c/n 7DC-166, N4651E, qui avait té gravement endommagé lors d'un atterrissage force le 14 janvier 1977). Bond passe à travers une porte de hangar en y laissant ses ailes ! Le Cessna qui appartenait à un particulier de la Louisiane, fut endommagé en 1982 et n'est plus sur les registres de la FAA.

Un Douglas DC-3 (s/n 4110, N340EL) se fait heurter par une voiture, à droite, et une autre finit sur son aile gauche ! Cet appareil appartenant à Hi Flyers de la Nouvelle-Orléans, était un avion destiné à la compagnie Braniff en 1940 (c/n 4110, NC28371), mais il fut finalement livré à l'USAAF (s/n 41-7704) comme C-50B, en juin 1941. En octobre 1944, il retrouva la vie civile avec la compagnie Pennsylvannia Central Airlines (NC21788), puis Capital Muskegon Airlines. En décembre 1955, il fut revendu et connut plusieurs utilisateurs avec de nouveaux matricules (N271L, N340EL). L'avion fut interdit de vol par la FAA en septembre 1968 et stocké sur l'aéroport de Lakefront. Il n'aurait pas survécu aux mauvais traitements subis lors du tournage. Radié en octobre 2009, il aurait été incendié.

Sur le tarmac de Lakefront, on aperçoit de nombreux autres avions de tourisme dont un Piper PA 28-140 Cherokee (c/n 28-24813, N8854E), un Mooney M20F (c/n 670096, N9519M), un Piper PA 22 108 Tripacer (c/n 22-9008, N5305Z), un Piper Aztec, un Cessna 180, enfin, près de l'entrée de l'aéroport, on observe un petit amphibie bimoteur United Consultants UC-1 Twin Bee.

Mr Big se propose d'emmener Bond faire une promenade mortelle dans son Israel Aircraft Industries 1121N Westwind, immatriculé en Israël (c/n 152, 4X-CJC). En 1978, cet avion fut acquis par l'armée israélienne (4X-JYR) qui le convertit, en 1993, en avion de patrouille maritime (n° 929).

Enfin, au tout début du film Bond se rend à New-York dans un Boeing 747-121 de la Pan Am.

 

Christian Santoir

 *Film disponible sur amazon.fr

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