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DAUNTLESS : THE BATTLE OF MIDWAY



DAUNTLESS : THE BATTLE OF MIDWAY

 

Année : 2019
Pays : Etats-Unis
Durée : 1 h 38 min.
Genre : guerre
Couleur

Réalisateur : Michael PHILLIPS Jr.
Scénario : Adam KLEIN

Acteurs principaux : 

Jude NELSON (amiral Spruance), C. Thomas HOWELL (commandant Miles Browning), Aidan BRISTOW (Pags), James Austin KERR (Banks),  Chris ROARK (Enseigne Ramsay), Byrne OFFUTT (Capitaine Murray), Adam PELTIER (Lieutenant Francis Bennett), Jade WILLEY Vandivier), John ENICK (Keaney).

Musique : Ryan FRANKS, Scott NICKOLEY
Photographie : Jason NEWFIELD
Producteurs : Jason NEWFIELD, Mike PHILLIPS
Compagnies productrices : Bayou Pictures, Gypsy Lane Films

Avions :

  • Consolidated PBY 5, image
  • Douglas SBD Dauntless, maquettes et images
  • Mitsubishi A6M2 Zero, image

 

Notre avis :

"Dauntless : the battle of Midway" ne s'appelait au départ que "Dauntless", mais lors de sa distribution, on rajouta au titre "La bataille de Midway", sans doute pour profiter de la publicité faite autour d'une super production appelée "Midway", réalisée par Roland Emmerich, qui était en cours d'achèvement, bien que 2019 ne soit pas l'année d'un anniversaire majeur (le 77ème)…Tout passionné d'aviation doit, a priori, s'intéresser à un film avec un tel titre, mais on s'aperçoit très vite que son sujet principal n'est pas le Douglas SBD (Scout Dive Bomber) Dauntless, le célèbre bombardier en piqué américain, baptisé familièrement "Slow But Deadly" (Lent Mais Mortel), ni même la bataille elle-même, qui constitua un vrai tournant dans la bataille du Pacifique.

Ce film à petit budget ne pouvait reconstituer la bataille aéronavale de Midway qui s'étendit sur quatre jours (4-7 juin 1942) et on peut comprendre que son scenario se concentre sur un sujet précis, à savoir, le sort des aviateurs qui, abattus ou à court de carburant, durent se poser en mer en essayant de survivre dans l'attente des secours. Le scenario est en fait centré sur la survie de deux aviateurs dont l'avion a été touché lors de l'attaque des porte-avions japonais, dès le premier jour de la bataille.

Au début du film, à Pearl Harbor, en octobre 1942 le lieutenant Bennett, pilote dans une unité de reconnaissance et de secours en mer de l'US Navy, rencontre, dans un bar, un ancien ami, l'enseigne Norman Vandivier qui, lui, pilote un bombardier en piqué basé sur le porte-avions USS "Entreprise". En juin 1942, l'Enterprise s'apprête à attaquer la flotte japonaise qui approche des îles de Midway. Vandivier est à bord et il a pour radio-mitrailleur, un jeune marin sans expérience, Lee Keaney. Leur unité décolle et part à la recherche des porte-avions japonais. Au bout d'un certain temps, ils sont découverts. Les bombardiers en piqué partent à l'attaque, en désordre. Vandivier peut néanmoins lancer sa bombe, puis s'éloigner à basse altitude. Mais il est attaqué par des chasseurs japonais et, peu après, touché par la DCA d'un destroyer. Vandivier reprend le chemin du retour, mais un des réservoirs de carburant fuit et à un moment, il n'a d'autre solution que de se poser en mer. L'amerrissage se passe bien, mais c'est alors que l'avion est mitraillé par un chasseur japonais. Keaney aide Vandivier à sortir rapidement de son cockpit et ils se jettent tous les deux à l'eau; mais ils ont oublié de sortir leur canot gonflable ! Une fois l'avion coulé, ils se retrouvent au milieu de l'océan avec pour seul moyen de survie leur gilet de sauvetage…Les jours passent et ils ne voient aucun secours à l'horizon. Keaney, qui est blessé, s'affaiblit rapidement et finit par mourir. Vandivier est épuisé, brûlé par le soleil, et il commence à délirer. Dans son délire, il revoit Lee, puis Bennett venant à son secours, avec son hydravion…

Le film est basé sur une histoire vraie, celle du lieutenant (junior grade) Norman Francis Vandivier et du marin de 1ère classe, Lee Edward John Keaney, qui le 4 juin 1942, après avoir bombardé le porte-avions Kaga, durent amerrir, faute de carburant, selon le témoignage d'autres membres de leur unité, la VB-6. Malgré les recherches entreprises, ils ne furent jamais retrouvés et furent déclarés "missing in action". Mais cette histoire est mêlée à une autre, tout aussi vraie, celle du lieutenant commander Thomas Wesley Ramsay (dont un acteur joue le rôle) et de son radio-mitrailleur, le marin de 2ème classe, Sherman Lee Duncan. Eux aussi durent se poser en mer, faute de carburant, le 4 juin 1942. Après huit jours d'attente dans leur dinghy (et pas dans l'eau), ils furent enfin récupérés par un pilote d'hydravion, le lieutenant August "Al" Barthes, qui, par pure coïncidence, était originaire de Ramsey Springs (MS), comme Ramsay, dont il avait été un copain d'école.

Dans une interview du journal "The Biloxi Daily Herald " du samedi 27 juin 1942 (page 3), Barthes déclara qu'il avait récupéré les deux aviateurs, en piteux état, sévèrement brûlés par le soleil, après avoir dérivé sur près de 480 km, en huit jours.  Barthes indiqua qu'il  y avait une forte houle (pas comme dans le film) ce jour là et qu'il avait abîmé le nez de son hydravion en amerrissant. Toujours selon lui, Ramsay se remit rapidement de ses blessures. Il fut muté à la fin de 1942, à la VS-10, opérant à partir de l'USS "Enterprise". Il se tuera en 1948, en essayant un jet North American FJ1 Fury. Duncan reprendra son poste, plus tard, avec l'enseigne William Pittman, dans le Dauntless  "6-B-3", lors du débarquement de Guadalcanal (août 1942).

 

Ce film comporte des longueurs, notamment la lente agonie des deux hommes, plongés dans un immense océan, dont la surface est bizarrement, pendant huit jours, sans houle, ni vagues; le Pacifique est plus calme que le lac Léman ! Sans radeau, ces deux hommes ne pouvaient être repérés, leur tête n'étant pas plus grosses qu'un ballon de football. Seul un miroir de signalisation aurait pu les sauver, au cas où il y aurait eu un bateau ou un avion, à portée.

Les limitations du budget sont évidentes et se traduisent par l'utilisation envahissante d'images réalisées sur ordinateurs (CGI-Computer Generated Images) et d'arrière plans numérisés (matte paintings). Le réalisateur Mike Phillips est un spécialiste de l'image numérique et a réalisé plusieurs documentaires et téléfilms à caractère aéronautique, comme "B-17 : la Forteresse volante" (2012), qui font une large place aux images de synthèse. Une grande partie du film est donc en réalité un dessin animé ! Le plateau de ce film consista en trois salles, deux fuselages d'avions, une piscine, l'océan Pacifique et treize acteurs. La plus grande partie du film a été tournée dans les jardins de la maison du réalisateur, en utilisant des écrans verts.

Dans le générique de fin, le réalisateur mentionne, avec un certain sens de l'humour : "Les producteurs s'excusent auprès de certains spectateurs qui vont être choqués par l'utilisation de CGI pour raconter notre histoire. Nous reconnaissons qu'en tant que grands producteurs hollywoodiens nous n'avions jamais lu un livre d'histoire, ni interviewé des centaines de vétérans. Nous aurions dû trouver un moyen de rassembler plus de trente SBD 2 & 3 (en état de vol) et filmer sur le véritable Enterprise CV6….Si cela peut rassurer les compteurs de rivets, le réalisateur a dû dormir sur son canapé pendant une semaine afin de peindre le sus-mentionné" "bleu 20-B"…Nous reconnaissons et nous regrettons le manque de perfection. Nous nous fouettons tous les soirs".

Phillips avait à peu près tenu le même discours, pour son film "B-17 : la Forteresse volante" en 2012. Il rajoute ici : "Aucun SBD n'a été blessé pendant le tournage du film, mais le réalisateur s'est enfoncé un clou dans la main, en construisons notre Dauntless"…

Pour répondre à cette ironie, on peut préciser qu'il y aux Etats-Unis, mais aussi en Californie, plusieurs authentiques Dauntless, exposés dans des musées, voire même, en état de vol. Des réalisateurs de films précédents utilisèrent, en plus des images numérisées, un ou deux vrais avions pour le tournage au sol, devant des écrans verts. Dans le générique de fin, sont cités plusieurs musées californiens, sans que l'on sache exactement qu'elle a été leur contribution : le Palm Springs Air museum (SBD-5 BuNo 36176, c/n 4815, exposé), le Yanks Air Museum de Chino (SBD-4, N4864J, c/n 2478, BuNo 28536, en état de vol, mais ne volant pas), l'US Midway museum de San Diego (SBD-6, BuNo 54654, exposé), l'US Hornet museum d'Alameda. Au San Diego Aerospace Museum est exposé un autre SBD-4 (BuNo 06900). En face du Yanks Air Museum, à Chino, se situe le Planes of Fame Museum qui dispose d'un SBD-5 (NX670AM, BuNo 28536, c/n 3883) en état de vol et qui vole en 2019. Ce musée a en outre participé à plusieurs films. Sans doute, Phillips n'avait-il pas les moyens de louer un de ces avions, ou plus sûrement, aucun propriétaire n'a-t'il accepté de lui confier son "trèsor"; plus simplement, il a pu choisir, de façon délibérée, de n'utiliser que des ordinateurs, ses instruments favoris…

 

Les avions du film :

La supposée vedette du film est donc le Douglas SBD Dauntless. Il apparaît au bout de cinq minutes, mais déjà avec des erreurs (Ah ! ces compteurs de rivets !...). Un travelling nous montre le côté gauche d'un appareil de la VS-6, avec un gros plan sur son étoile de fuselage, portant en son centre la mention exacte : "Life raft & emergency rations". Sauf que la porte du compartiment du  radeau de secours se situait sur la gauche de l'appareil et plus près du cockpit arrière…Les avions ont des couleurs très délavées, trop pales; le bleu (Blue-gray) aurait dû être plus foncé. L'étoile du fuselage est trop petite, de même que les codes, qui se situaient plus près du cockpit arrière.

Pas besoin de compter les rivets pour voir que la maquette du fuselage et de son cockpit est reconstituée de façon un peu approximative (au niveau des montants de la verrière, entre autres, sans parler des rivets…). La verrière du Dauntless était complexe, surtout à l'arrière; elle comportait deux éléments coulissant, dont un bombé, pour la fermer totalement, une fois qu'on avait rentré les mitrailleuses dans le fuselage. Le cockpit semble également être trop étroit, par contre, les proportions sont respectées sur les avions reproduits en CGI quand ils volent. Le plot, fixé à gauche du fuselage, sous le cockpit, qui relie l'antenne aérienne au poste de radio, est beaucoup trop gros.

Quand le Dauntless de Vandivier décolle, son radio-mitrailleur reste face à l'arrière avec ses mitrailleuses en position de tir, ce qui n'était pas courant; sur les films d'époque, au décollage, on voit toujours les mitrailleuses rangées dans le fuselage et le mitrailleur tourné vers l'avant…

Quand les Dauntless engagent leur piqué, on voit des bombes restant suspendues à leur fourche, alors que celle-ci est déployée, ce qui ne correspond pas à la réalité; la bombe quittait la fourche dès que celle-ci était à la verticale, comme sur le Junkers Ju-87 Stukas (dont la fourche était en forme de H, alors que celle du Dauntless est en forme de Y). En outre, Vandivier pique sans fermer sa verrière, ce qui était contraire aux instructions.

L'avion se pose en mer, parce que le réservoir de l'aile gauche a été percé par des tirs venus d'un destroyer, survolé. Rappelons que certains SBD-2 étaient équipés de réservoirs auto-obturant. Une fois amerri, un Dauntless ne flotte pas à la surface, comme on le voit, parfaitement horizontal, comme une maquette en bois. Il flotte quelques minutes seulement, (le choc avec l'eau provoquant des dégâts dans la structure de l'avion), le nez enfoncé dans l'eau (et non pas hors de l'eau), à cause des 537 kg du moteur, avec l'empennage en l'air, tel qu'on peut le voir sur certains documents d'époque, montrant des Dauntless se poser à côté de bateaux (Cf. "The battle of Midway" de John Ford-1942).

L'avion de Vandivier était bien le SBD-2 "6-B-14" (c/n 2180, BuNo 2180) appartenant à la 3ème division de la VB-6. Celui de Ramsay était le SBD-3 "6-B-11" (c/n 872, BuNo 4620). Vandivier s'annonce à la radio comme un avion de la "VB-6", alors qu'à l'époque, on disait plutôt "Bombing 6".

Cinq Dauntless revinrent de l'attaque des porte-avions japonais, sur les quinze que comptait la VB-6; quatre équipages purent être secourus, mais six furent portés disparus. L'un des cinq avions qui purent revenir (6-B-16), était tellement endommagé par des balles et des éclats d'obus, qu'il fut inutilisable.

Le pont de l'USS "Enterprise" semble un peu vide, alors que sur les images d'époque, on voit des avions étroitement imbriqués sur trois rangs, parqués vers l'arrière. Le jeudi 4 avril, au matin, 57 avions décollèrent de l'Enterprise. Le porte-avions est assez bien reproduit, avec néanmoins quelques anachronismes; ainsi, le grand numéro "6" noir figurant au bout du pont, le radar de guidage de tir Mk.37 installé sur le télémètre, situé au-dessus de la passerelle de commandement, n'existaient pas en 1942.

Le 4 juin 1942, le groupe d'attaque de l'Enterprise comprenait trente deux SBD-2/3, quinze de la VB-6 chargés d'une bombe de 1000 livres chacune, seize de la VS-6, chargés une bombe de  500 livres et deux de 100 livres chacune, plus l'avion du EAGC (Enterprise Air Group Commander) chargé d'une bombe de 500 livres et deux de 100 livres (Cf. Bombing Squadron Six Action Report - 4-6 June 1942, by LT Richard H. Best, Commanding Officer of Enterprise Air Group's Bombing Squadron Six).

Mais, contrairement au film, il n'y avait pas que des Dauntless sur le pont de l'Entreprise, le 4 juin; il y avait également dix Grumman F4F Wildcat de la VF-6, commandée par le lieutenant James Seton Gray Jr. et quatorze Douglas TBD Devastator de la VT-6 commandée par le lieutenant commander Eugene Elbert Lindsey.

On ne voit que trois Wildcat, de nuit, sur le pont de l'Enterprise, une image montée à l'envers, avec l'îlot situé à bâbord !

Des TBD apparaissent, furtivement, parqués dans le hangar de l'Entreprise, quand les Dauntless s'apprêtent à décoller. Plus tard, derrière Spruance et Browning, discutant la nuit sur l'Enterprise, on aperçoit un Dauntless (si l'on remarque son cockpit biplace et non triplace) suspendu au plafond du hangar, portant le code d'un torpilleur TBD : "3-T-3" de la VT-3 qui était basé sur le porte-avions Yorktown. L'avion porte, en outre, une étoile avec un point rouge qui datait d'avant mai 1942…Le "3-T-3" était piloté par l'enseigne Harry Corl. Il fut un des rares TBD à pouvoir revenir vers la Task Force, mais, à court de carburant, il ne put apponter sur l'Enterprise (le Yorktown subissant une attaque qui sera mortelle) et dut amerrir près du destroyer USS Monaghan qui récupéra l'équipage. Notons que les Douglas TBD de la VT-3 furent filmés en mars 1941, sur l'Entreprise, à la base aéronavale de North Island de San Diégo (CA), pour le film "Dive bomber" de Michael Curtiz.

Les autres avions sont réalisés en CGI de qualité médiocre, aux contours pas très nets, aperçus volant à toute vitesse. Ce sont des Mitsubishi Zero A6M2b portant un camouflage de type O (une seule couleur grise avec un capot moteur noir). On peut en distinguer un portant sur la dérive le code "AII-06" et deux bandes rouges à l'arrière du fuselage, le désignant comme un chasseur du groupe aérien du porte-avions Kaga, attaqué par la VB-6; un autre a le code "AI-111", avec une bande rouge de fuselage, comme un avion de l'Akagi, et un autre, avec une bande bleue de fuselage comme les avions du Soryu, ces deux derniers porte avions seront également coulés, comme le Kaga, lors de la bataille de Midway. Plus tard, un Zero qui attaque le PBY de secours porte deux bandes bleues de fuselage, comme un avion du Hiryu, le quatrième porte-avions japonais coulé lors de la bataille. Une seconde attaque est menée par deux autres Zero ayant un camouflage deux tons, vert foncé et gris, de type S, sans marque apparente, à part une bande bleue de fuselage.

Le dernier appareil du film est un hydravion Consolidated PBY-5 Catalina du Patrol squadron VP-23, basé temporairement à la Naval Air Station Midway Island, installée sur l'île de Sand Island. Il porte le code "23-P-15";  mais une photo d'un PBY de la VP-23 prise à Midway en 1942, montre son code sous la forme "23-80"…Le "23-P-15 / 23-15" (BuNo 2389) était piloté par Frank Fisler et sera perdu le 6 août 1942.

Au début du film, on voit sur un documentaire, plusieurs hydravions de la VP-23 se faire bombarder à Ford Island, lors de l'attaque de Pearl Harbour. C'est un Catalina de la VP-23 qui repéra le matin du 4 juin 1942, la flotte japonaise s'approchant de Midway. Du 4 juin au 13 juin, les PBY ont récupéré 27 aviateurs. Le documentaire de John Ford "The battle of Midway" (septembre 1942) salue le travail des équipages de ces hydravions et montre plusieurs aviateurs rescapés, sortis d'un PBY, debout ou sur une civière, dont Thomas Ramsay dont on cite le nom.

Les dessins de l'hydravion du film ont quelques défauts (Sorry !). Les ailes n'ont pas leurs étoiles sur l'extrados et l'intrados, et la dérive est grotesquement épaisse. La tourelle de nez n'a pas de capot alors qu'il restait fermé en vol. Les vues du cockpit, reconstituées en CGI, sont plutôt improvisées, comme la planche de bord aperçue, comportant le cadran d'un ILS (en 1942, dans le Pacifique…) à la place de l'anémomètre. Enfin, le PBY du film est un PBY 5A, muni d'un train d'atterrissage, un amphibie qui n'équipera la VP-23, qu'en juin 1944.

On ne voit que le mitrailleur inférieur tirer sur les Zero, avec une mitrailleuse de 7.7 mm, alors que les deux blisters latéraux étaient normalement armés de mitrailleuses de 12.7 mm, plus puissantes, avec un champ de tir plus dégagé, notamment vers le haut, d'où venaient la plupart des attaques. Notons, au passage, que le PBY attaqué par deux Zero, avait fort peu de chance de s'en sortir à moins de se précipiter dans le premier nuage venu ou de piquer aussitôt et de voler en rase-vagues (hitting the deck)…On est donc là au cinéma.

Le film ne montre que ce type d'avion basé à Sand Island; il y avait 32 PBY des VP-23 et VP-44.  Il y avait d'autres avions terrestres basés à Eastern Island : 21 Brewster F2A-3 Buffalo, 7 Grumman F4F-3 Wildcat , 16 Douglas SBD-2 Dauntless, 11 Vought SB2U-3  Vindicator du Marine Corps, 6 TBF-1 Avenger de l'US Navy, 4 Martin B-26A et 18 Boeing B-17E Flying Fortress de l'USAAC, tous non vus dans le film.

 

Christian Santoir

(Le compteur de rivets)

*Film disponible sur amazon.fr

 

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