LE RETOUR DE BOBBY DODD

LE RETOUR DE BOBBY DODD

Vo. Bobby Dodd  greift ein

 

Année :1959
Pays : Allemagne de l'ouest
Genre : comédie
Durée : 1 h 32 min.
Noir et blanc

Réalisateur : Géza von CZIFFRA
Scénario : Curt J. BRAUN

Acteurs principaux :

Walter GILLER (Bobby Dodd), Margit NÜNKE (Marianne Vidal), Werner PETERS (Merten), Mara LANE (Lilli).

Musique : Michael Jary
Photographie : Ekkehard Kyrath
Producteur : Kurt Ulrich
Compagnie productrice : Kurt Ulrich Filmproduktion

 Avions :

• -De Havilland DH.89A Dominie, D-IDAK 
• -SAI KZ.III U2, en arrière plan
• -Convair 340, en arrière plan

 

 Notre avis :

 

Le détective privé, Bobby Dodd, n'a plus d'emploi, faute de succès. Il est alors embauché par un trafiquant d'armes douteux, Sydow, à qui il ressemble. Il devra agir comme son double, afin qu'il puisse poursuivre ses affaires véreuses sans être dérangé...Il doit ainsi se rendre dans sa résidence secondaire au Portugal, à Estoril, avec sa secrétaire Marianne, pendant que Sydow fera un voyage d'affaires. Bobby commence à apprécier son travail...Dès son arrivée à la maison de vacances, Bobby reçoit la visite de «sa» nièce, Lilly, une fois de plus en difficulté. Bobby est alors impliqué dans une affaire de fraude. Il est arrêté par la police et jeté en prison. Pour clarifier l'affaire, Bobby doit donner le vrai Sydow comme témoin clé. Sydow est retrouvé mais ne pourra pas parler car il a été tué par ses "partenaires commerciaux" ! Bobby est soupçonné d'avoir commis ce meurtre et cela va être dur de prouver son innocence. Il s'échappe de la prison, à la rechercha du vrai coupable. Ses recherches vont le mener successivement, au fond d'un port, dans un cirque, sur un aéroport et sur un yacht de luxe où il va lui falloir affronter trois d'hommes, qu'il parviendra à livrer à la police.

 Ce film comporte deux scènes filmées sur l'aéroport de Hambourg-Fuhlsbüttel, avec un seul avion loué à une société locale.

 

 Les avions du film :

 

Bobby et Marianne partent au Portugal dans un De Havilland DH.89A Dominie, marqué "SYDOW u CO". Il porte le matricule "D-IDAK" (c/n 6467).

 Ce Dominie fut pris en charge par la RAF (serial R5930), au 2 E&WS  (Electrical & Wireless School) de Yatesbury en novembre 1939, une unité qui sera renommé 2 SS (Signals School), en août 1940. En 1941, il sera transféré au 1 SS de Cranwell. Accidenté en 1942, il fut affecté au 2 SS de Yatesbury, puis au 57 OTU d'Hawarden en 1943, au 56 OTU de Tealing en juillet 1943, au 58 OTU de Grangemouth, en septembre 1943, au 60 OTU de High Ercall, au 13 OTU de Harwaell en mars 1945 et enfin, au 18 MU, en mai 1946. En janvier 1947, il fut vendu à Air Schools Ltd. De Derby avec le matricule "G-AIUO" et transféré à Air Schools Ltd, de Burnaston, en novembre 1946. En juin 1947, il fut revendu à Hornton Airways Ltd., basée à Londres-Gatwick. Cette compagnie ayant cessé ses activités, fut vendu en Suède en juillet 1951, à Junex Konfektions AB, de Huskvarna (SE-BTT). En mars 1953, il passa au Danemark, acquis par le pilote Viggo Sylvest Jensen, de Hillerod. En avril 1956, il fut vendu en Allemagne de l'ouest (D-IDAK) à la compagnie Hamburger Aero-Lloyd, une compagnie de photographie aérienne basée à Hambourg-Fuhlsbuttel, à laquelle il appartenait, au moment du tournage. En avril 1960, il fut exploité par Hanseatische Flugdienste, à Hambourg. La compagnie étant mise en liquidation, il fut vendu à Deutsche Nah-Luftverkehr AG. L'avion fut réformé et démantelé en 1962.

 

Si la cabine semble correspondre à la vraie, le cockpit a visiblement été reconstitué approximativement, en studio, de façon surdimensionnée (il n'y avait qu'une place dans le cockpit du Dragon Rapide), avec un manche fantaisiste.

 

En arrière plan, quand Dodd arrive à l'aéroport d'Hambourg, le premier avion aperçu est un petit avion de tourisme danois, assez rare, un SAI (Skandinavisk Aero Industri) KZ.III U2 dont quelques uns furent immatriculés en Allemagne, entre 1956 et 1958, notamment au nom d'Hamburger Aero-Lloyd.

 Un Convair 340 de Lufthansa, vu en partie, apparaît derrière le Dragon Rapide.

 

 Christian Santoir

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