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MAINTENANT ON L’APPELLE PLATA

 

MAINTENANT ON L’APPELLE PLATA

Vo. Più forte, ragazzi!

 

Année : 1972
Pays : Italie
Genre: Aventure
Durée : 1 h 35
Couleur

Directeur: Giuseppe Colizzi
Scénario : Barbara Alberti, Giuseppe Colizzi

Acteurs principaux :
Terence HilL (Plata), Bud Spencer (Salud), Reinhard Kolldehoff (Oreille), Carlos Muñoz (un pilote), Riccardo Pizzuti (Naso), Marcello Verziera (Puncher), Cyril Cusack (Matto), Alexander Allerson (le frère de Salud) ;

Photographie : Marcello Masciocchi
Musique : Guido De Angelis, Maurizio De Angelis
Producteur : Roberto PALAGGI
Compagnie productrice : Delta, Tiger Films

Avions :

  • Consolidated PBY-5A
  • De Havilland DHC.2 Beaver Mk.1
  • Douglas DC-3
  • Douglas DC-6B,  en arrière-plan 
  • Hawker Siddeley HS.748
  • Stearman PT-17

 

Notre avis :

Les faux américains et vrais italiens, Terence Hill (alias Mario Girotti) et Bud Spencer (alias Carlo Pendersoli), abandonnent ici le western spaghetti, pour cette comédie aéronautico-tropicale. "Maintenant on l’appelle Plata" (sans doute parce qu’avant, on l’appelait Trinita), nous montre Terence Hill et son acolyte, dans le rôle de pilotes de transport en Colombie, pays de tous les trafics, mais ici on ne parlera que de fraude à l’assurance, de diamants et d’émeraudes…

Plata et Salud rejoignent l’aéroport de Bogota aux commandes d’un vieux DC-3 dont l’un des moteurs est en feu. Ils sèment la panique sur l’aéroport de Bogota en atterrissant à contre sens. Le frère de Salud qui les emploie est toujours à court d’argent, ayant une très nombreuse famille à entretenir. Pour l’aider, ils acquièrent alors un vieil hydravion, et simulent un accident dans la jungle, pour lui faire toucher la prime d‘assurance...Une fois dans la jungle, ils décident de s’installer afin de ravitailler les petits campements d’orpailleurs et de chercheurs de diamants, desservis jusque là, par les seuls hommes d’un certain "Oreille", un trafiquant de pierres précieuses, tout puissant dans la région. Ils achètent à crédit un petit avion qu’ils retapent. Mais leur négoce ne tardent pas à porter ombrage à Oreille qui leur envoient ses tueurs. Un jour où Salud est parti effectuer une évacuation sanitaire, Plata est attaqué et l’avion brûlé. Quand Salud revient, les deux font le ménage à coups de poings et débarrassent la région d’Oreille et de ses acolytes. Empruntant l’avion d’Oreille, ils emmènent un vieux mineur un peu fou, qui parle toujours de sa mine d’émeraude, à Salvador, où il avait passé sa jeunesse. Mais il meurt dans l’avion. Plata  trouve autour de son coup, une énorme émeraude véritable ! Quelque temps plus tard, ils essaient de faire reconnaître leurs droits sur la concession du vieux, mais un employé du ministère des Mines, soudoyé par Oreille, leur propose de partager le filon. Ils refusent et sont emprisonnés pour réfléchir. Ils parviennent à s’échapper, Salud attirant les policiers, alors que Plata récupère le titre de propriété qui est parfaitement en règle. Alors que Salud est toujours poursuivi par les policiers dans la campagne, Plata survient en avion pour le récupérer. Ils ont la mine, mais se retrouvent aussi démunis qu’avant…

Bien que ce film soit censé se passer en Colombie, la majeure partie de l’action se déroule (d’après les dialogues) dans la « forêt de Maranhào », donc au sud de Santarem, autrement dit dans l’Amazonie brésilienne, très loin de Bogota, et le film se termine à Salvador (Brésil) au bord de l’Atlantique…

Cette comédie se regarde sans trop d’ennui, à condition d’aimer le scènes de bagarres, toujours trop longues dans les films de Hill et Spencer, les deux compères distribuant crochets et uppercuts, sans se fatiguer. On peut être étonné que ce nanar transalpin ait reçu la collaboration de l’armée de l’air colombienne, dont on peut admirer les vieux avions, encore en service au début des années 1970.

 

Les avions du film :

On ne s’attend pas effectivement à trouver autant d’avions dans ce film qui n’a pas laissé beaucoup de traces dans les annales du cinéma.

Au début du film, le Douglas DC-3 (faux matricule LL-BYZ) de Salud et Plata est un avion militaire malgré sa couleur rose (!), son ancien camouflage gris et vert subsistant sur le stabilo. Quand le DC-3 se pose à contre sens, un Douglas DC-6B (FAC643) de l’armée se prépare à décoller.

Le Consolidated PBY-5A (c/n1817, FAC619) que Plata crashe en forêt, est également un avion de l’armée de l’air colombienne. Cet appareil, était en 1997, dans un parc à ferraille de Madrid (Colombie). Salud fait une évacuation sanitaire avec un De Havilland DHC.2 Beaver Mk1, appartenant également de l’armée colombienne, dont on aperçoit les marques partiellement effacées.

Plata et Salud font leur petit commerce avec un Stearman PT-17 retapé et décoré comme un avion de cirque. Pour aller à Salvador, ils empruntent le Hawker Siddeley HS.748, (FAC1103) d’Oreille, en fait, un avion de la compagnie semi privée Satena, gérée par l’armée de l’air colombienne, et opérant dans les provinces est et sud du pays. A la fin du film, on ne sait pas où Plata a piqué un Cessna 182 (HK-925P) pour venir secourir son ami.

On voit beaucoup d’autres avions en arrière plan, sur l’aéroport international de Bogota-El Dorado :un Boeing 727-59 (HK1337) de la compagnie nationale Avianca, un Douglas DC-8-62 tout rouge et jaune de la Braniff International Airways, un bimoteur Cessna 410, un Beech 18, puis plus tard, sur ce qui est censé être l’aéroport de Salvador, deux Lockheed 188 Electra dont un de la SAM (Sociedad Aeronautica de Medellin).

 

Christian Santoir

* Film disponible sur amazon.fr

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