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MONSIEUR ARKADIN-DOSSIER SECRET

 

MONSIEUR ARKADIN-DOSSIER SECRET

Vo . Mr. Arkadin

 

Année : 1955

Pays : France, Espagne, Suisse

Genre : policier

Durée : 1 h 35 min.

Noir et blanc

 

Réalisateur : Orson WELLES

Scénario : Orson WELLES

Principaux acteurs :

Orson WELLES (Gregory Arkadin), Robert ARDEN (Guy Van Stratten), Michael REDGRAVE (Burgomil Trebitsch), Patricia MEDINA (Mily), Akim TAMIROFF (Jakob Zouk), Mischa AUER (le professeur), Paola MORI (Raina Arkadin), Katina PAXINOU (Sophie), Grégoire ASLAN (Bracco)

Producteur : Louis DOLIVET, Orson WELLES

Musique : Paul MISRAKI

Photographie : Jean BOURGOIN
Compagnie productrice : Filmorsa, Cervantes Films, Sevilla Films, Mercury Productions

Avions :

  • -Ryan Navion B Super 260, EC-AHV
  • -Vickers Viscount.

 

Notre avis :

MR. ARKADIN s'ouvre sur l’image d’un avion vide se déplaçant dans le ciel, apparemment sans destination. D’où vient-il ? Qu’est devenu le pilote ? Où allait-il ? Le film va nous le raconter, mais il faut d’abord remonter dans le passé.

Sur le port de Naples, un petit trafiquant, Van Stratten, et sa compagne, trouvent un homme mourant; avant de rendre l'âme, celui-ci prononce le nom «Arkadin»... Suite à quelques recherches, Van Stratten parvient à rencontrer Arkadin par l'intermédiaire de sa fille, Raina. Le financier prend l'aventurier à son service et lui confie une curieuse mission : retrouver les traces de son passé, car il préténd ne plus se rappeler de sa vie avant 1927 ! L'enquête de Van Stratten le conduit de Madrid à Zurich, de Paris à New York, d'Amsterdam à Mexico. Il rencontre les compagnons de jeunesse d’Arkadin, une faune pittoresque et cosmopolite : un dompteur de puces, l'antiquaire Trebitsch, une ancienne espionne, la baronne Nagel, une organisatrice d’une filiare de traite des blanches, Sophie... Van Strtten se rend compte qu’Arkadin n’était qu un truand à la tête d‘un gang et qu’il s’est enfui avec le magot en 1927 ! A Munich, se trouve le dernier maillon de la chaîne, Jacob Zouk, mais celui-ci est assassiné comme tous les témoins interrogés par Van Stratten. Ce dernier s’aperçoit qu’il n’a été que le jouet de son employeur. Arkadin l’a suivi à la trace et a profité de ses recherches pour supprimer un à un, de par le monde, les témoins gênants de son honteux passé. Sa fille qu’il aime par-dessus tout, ne doit jamais savoir qu'il fut jadis un odieux trafiquant. Van Stratten n'a plus qu'un espoir, chercher refuge auprès de Raina, s'il ne veut pas être la dernière victime d’Arkadin. Il parvient au dernier moment à rejoindre la jeune fille à Madrid, mais Arkadin l’a suivi en avion. Van Stratten fait alors croire à Arkadin qu’il a eu le temps de tout dire à Raina. De désespoir, il se suicide en sautant de son avion en vol, sans parachute...Mais Raina ne pardonne pas à Van Srtatten la mort de son père, et part avec un de ses anciens prétendants, un jeune aristocrate britannique.

Ce film-enquête qui passe parfois pour le sommet de l’oeuvre de Welles est effectivement intéressant de par sa brochette de personnages équivoques et son ambiance très particulière (le bal masqué, l’Europe de l’après guerre..). Comme dans beaucoup de films de cette époque, il comporte des scènes d’aéroport et au moins un avion ayant participé au tournage...

 

Les avions du film :

L’avion d’Arkadin, qui ouvre et clôt le film, est un North American Navion B (s/n NAV-4-2206B) construit en 1951 par Ryan Aeronautical Co.. C’est un « Super 260 », la dernière version du Navion, équipé d’un moteur Lycoming de 240 chevaux. Après avoir été immatriculé N5306K, il appartînt à un Français résidant à New York et fut enregistré en France (F-OAHO). Au moment du tournage, en 1955, l’avion était apparemment immatriculé en Espagne (EC-AHV). En 1959, il fut vendu en France (F-BHBV) et basé sur le terrain de l’ancienne base de l’ALAT de Compiègne-Margny. En 2007,il y était toujours et semblait à l’abandon sur le parking de l’aéroclub, mais en 2010, il était en cours de restauration sur le terrain du Plessis-Belleville.

La canopée du Navion glissait en arrière comme sur un P-51 et pouvait donc être ouverte en vol, au besoin, mais ça devait décoiffer, sans parler du bruit…On a une vue rapide du vrai cockpit en place droite, car la gauche est occupée, comme on peut le voir dans le film.

Sur l’aéroport de Madrid (le Terminal 2 est en construction), on voit plusieurs DC-3 et deux Lockheed Constellation, l’un de la TWA et l’autre de Panair do Brazil, ainsi qu’un Vickers Viking d’une compagnie anglaise.

Enfin, l’avion d’Arkadin livré à lui-même, manque percuter un Vickers Viscount.

 

Christian Santoir

* Film disponible sur amazon.fr

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