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LES AILES DES HÉROS

 

LES AILES DES HÉROS

Vo. The great air race

 

 

Année : 1990
Pays : Australie
Durée : 3 h 12
Genre: aventures
Couleur

Réalisateur : Marcus Cole
Scénario : Michael Brindley

Acteurs principaux :
Arnett
(Clyde Pangborn), Duke Bannister (Wesley Smith), Barry Bostwick. (Roscoe Turner), Robin Bowering (De Havilland), Josephine Byrnes (Florence Desmond), James Condon (MacRobertson), Gary Day (Ray Parer), Caroline Goodall (Amy Johnson), Jonathan Hyde (Jim Mollison), Rhys Muldoon (Jimmy Melrose), Robert Reynolds (Tom Campbell-Black-Black), Helen Slater (Jacquie Cochran), Jeff Truman (Geoff Hernsworth), Tim Hughes( Charles Scott)

Musique :  Peter Sullivan
Photographie : Chris Davis
Producteur : Ross Dimsey
Compagnies productrices : Australian Broadcasting Corporation (ABC), Consolidated Entertainment, Consolidated Productions, Dimsey Grisby

Avions :

  • -Avro Anson Mk.I
  • -CAC Mk.32 / NA F-86, en arrière-plan
  • -De Havilland DH.88 Comet, maquette éch. 1/1
  • -De Havilland DH.85 Leopard Moth, VH-UUL
  • -De Havilland DH.82 Tiger Moth
  • -Douglas DC-3 
  • -Miles M.3A Falcon, G-ADHG
  • -North American T-6G
  • -Stearman PT-17


Notre avis :

Ce téléfilm australien est consacré à la course Londres-Melbourne, appelée la MacRobertson Race, qui eut lieu en 1934. Il parut en trois cassettes vidéo de 65 minutes, en 1999, distribuées par BFS Video (Ontario, Canada).

La "MacRobertson Trophy Air Race" se déroula en octobre 1934 et faisait partie des célébrations du centenaire de Melbourne. L'idée de la course fut lancée par le maire de la ville et un fond de 75.000 $ fut versé par un richissime australien, Sir Macpherson Robertson, le magnat de la confiserie, à condition que la course porte le nom de son entreprise, et qu'elle puisse se dérouler dans les meilleurs conditions de sécurité.

La course fut organisée par le Royal Aero Club anglais qui choisit l'aérodrome de Mildenhall (Sussex), comme point de départ et le champs de course de Flemington à Melbourne, comme point d'arrivée. Il y avait cinq points de contrôle obligatoires, à Bagdad, Allahabad, Singapour, Darwin et Charleville. Vingt deux escales optionnelles furent aménagées avec des stocks d'essence et d'huile fournis par Shell et Stanavo. Le Royal Aero Club fit tout son possible pour persuader les pays traversés par la course, d'améliorer les infrastructures aux différentes escales. Les règles de base ne limitaient pas la taille des avions, ni leur puissance, ni leur équipage, mais interdisait tout changement de pilote après le départ de l'Angleterre. Les compétiteurs devaient emporter trois jours de ration par membre d'équipage, des gilets de sauvetage, des fumigènes et autres instruments de survie. Il y avait des prix pour l'avion le plus rapide et pour la meilleure performance, calculée selon une formule d'handicap, pour chaque type d'appareil, arrivant à Melbourne en moins de seize jours. Soixante quatre participants provenant de treize pays, s'inscrivirent pour la course. Il y avait parmi eux, six pilotes français, dont Michel Détroyat et le vicomte de Sibour, mais ils durent tous déclarer forfait. Au matin du 20 octobre 1934, seuls vingt équipages étaient prêts à prendre l'air. Neuf seulement, devaient finir la course..

-1° partie :

Cette partie nous présente les principaux concurrents, à travers plusieurs histoires croisées se déroulant alternativement aux Etats-Unis, en Angleterre, en Hollande et en Nouvelle Guinée... On commence par le "colonel" Roscoe Turner, en Californie, un célèbre pilote cascadeur d'Hollywood. Devant les risques de plus en plus grands que lui demandent de prendre les réalisateurs, il préfère abandonner ce métier avant qu'il ne soit trop tard. Son agent d'affaires lui propose alors de participer à une course entre l'Angleterre et l'Australie que le Royal Aero Club anglais vient de programmer. Il se tourne alors vers Boeing pour lui fournir un appareil. En guise de sponsor, il s'adresse au fabriquant de soupe et de ketchup, Mr Heinz. Mais les Anglais refusent de reconnaître la certification restreinte de son appareil spécialement équipé pour les longues distances. Roscoe Turner accuse les Anglais de vouloir l'éliminer. Finalement, moyennant quelques arrangements, un accord est trouvé, et Turner peut faire acheminer son avion en Angleterre. Pendant ce temps, sur la côte est des Etats-Unis, à Bridges Port (Connecticut) on retire des décombres de leur appareil, les Mollison qui viennent de traverser l'Atlantique... De retour à Londres, Jim Mollison retrouve ses admiratrices, et Amy doit figurer dans de nombreuses manifestations en son honneur qui ne sont pas toujours du meilleur goût. Aux USA, L'aviatrice américaine Jacqueline Cochran cherche à acheter un appareil à Granville, le spécialiste des avions de course. Mais l'avion en question n'inspire guère la confiance de son coéquipier. Le constructeur anglais de Havilland décide de construire spécialement pour cette course, un nouvel avion bimoteur. Le propriétaire du grand hôtel londonien Grosvenor House, décide d'en acheter un et de le confier à l'équipage Scott et Campbell-Black. En Hollande, le directeur de la compagnie KLM va engager un de ses avions de ligne. Il ne s'agit pas de gagner à tout prix, mais d'assurer un service régulier en emmenant même une passagère, une pilote allemande qui travaille pour un journal. Les pilotes choisis, Parmentier et Moll, sont très compétents, mais n'ont pas l'air de bien s'entendre. En Nouvelle Guinée, Parer, un ancien pilote de la RAF, et son compagnon Hemsworth, qui travaillent dans une mine d'or en Nouvelle Guinée, réunissent juste assez de fond pour acheter un avion d'occasion qu'il leur faudra retaper. Sur la base de la RAF à Mildenhall, les participants commencent à arriver. On remarque le magnifique de Havilland Comet "Grosvenor House" qui éclipse l'arrivée d'un concurrent australien, Melrose, venu de son lointain pays, dans son petit monoplan..

2° partie :

Le concurrent anglais Brook, qui voyage en solitaire, finit par accepter une passagère qui tient absolument à se rendre à Melbourne pour le mariage de sa sœur. Elle est prête à participer aux frais du voyage. Les Mollison atterrissent plutôt dur à Mildenhall. Amy tient à faire seule un tour avec l'avion, bien que Jim y soit opposé. Jacqueline Cochran a elle aussi, du mal à atterrir avec sa nouvelle machine. Quant aux Australiens Parer et Hemsworth il s'activent sur le moteur de leur avion. Bien que Parer ait une crise de paludisme, ils arrivent juste à temps pour être enregistrés. On salue l'arrivée de Turner et Pangborn dont le Boeing est orné de nombreuses marques publicitaires. Il doit expliquer au directeur de la course que le numéro "57" placé sur le nez de l'appareil (alors que l'avion porte le numéro 5) est le logo de son sponsor, Heinz... Le roi vient rendre visite aux concurrents. Roscoe Turner n'est guère impressionné par cet illustre visiteur et l'invite familièrement à monter à bord. La veille du départ, un dîner de gala est offert aux participants. Le lendemain matin, les Mollison sont les premiers à décoller. Parer et Hemsworth ont des problèmes moteur, dés le survol de la Manche. Après le départ, les journalistes suivent sur une carte, la progression des concurrents. Alors que les Mollison volent vers Bagdad, Cochran a quelques sueurs froides à cause de problèmes d'alimentation de son moteur. Le solitaire Melrose, dans un avion qui porte le nom de sa mère, approche de Rome. Parer a dû atterrir en France dans la parc d'un château. Scott et Campbell-Black sont déjà au dessus de la Turquie. Jacqueline Cochran a des nouveaux problèmes à l'atterrissage à Bucarest, où elle doit se poser sans volet. Elle décide d'abandonner la course, son avion n'étant guère au point. Turner arrive à Athènes où il trouve Cochran qu'il prend à son bord. Les Mollison atterrissent à Bagdad, suivis de peu par Scott et Campbell-Black. Ils repartent vers Karachi qu'ils atteignent sans encombre. Mais quand ils repartent, le train refuse de rentrer et il leur faut faire demi tour. La réparation effectuée, Jim, qui boit beaucoup, s'aperçoit qu'il a oublié sa carte et doit retourner la chercher..Scott et Campbell-Black sont maintenant devant eux et atterrissent à Allahabad. Quand ils redécollent pour Rangoon, ils entrent dans du très mauvais temps. A Karachi, Les Mollison font un départ précipité, alors. l'équipage hollandais déjeune calmement avec leur passagère.

3° partie :

Parer et Hemsworth sont au dessus de l'Italie où ils volent de conserve avec les Néo-zélandais Baines et Gilman qui ont le même avion qu'eux. Soudain, l'avion de ces derniers se met à fumer et il plonge vers le sol où il s'écrase ! En route vers Allahabad, Jim Mollison pousse ses moteurs pour rattraper son retard, sans écouter sa femme qui s'inquiète. Ils se perdent et doivent se poser à coté de Jubulpur. Jim réussit à trouver de l'essence de voiture pour compléter les pleins. Brook est également perdu, et se pose pour demander son chemin. Parer et Hemsworth, éprouvant toujours des ennuis avec leur moteur atterrissent à Pise sur un terrain militaire italien, et sont immédiatement internés. A Allahabad, les Mollison apprennent que leur moteurs sont grillés et que cela prendrait plusieurs semaines pour les réparer; la course est finie pour eux. Amy, furieuse, accuse Jim de ce fiasco et décide de le quitter sur le champ. Scott et Campbell-Black sont maintenant au-dessus de la mer de Timor, infestée de requins, quand un de leurs moteurs a des ratés. Il parviennent cependant à a atteindre Darwin, en Australie, où ils sont accueillis par une foule en liesse. En Italie, Parer et Hemsworth sont relâchés après enquête. Brook atterrit de nouveau, suite à une baisse de pression d'huile. C'est alors que surgissent des cavaliers aussi menaçants qu'hirsutes. Après leur avoir parlé, il redécolle rapidement. Turner et Pangborn ont aussi des ennuis moteur et font réparer en route. Scott et Campbell-Black se perdent, et atterrissent à Charleville épuisés. Là, ils apprennent que les Hollandais sont juste derrière eux. Ils redécollent sans perdre de temps, bien que le dernier communiqué météo prévoit du très mauvais temps devant. Parmentier qui fait escale à Charleville, décide de continuer malgré l'avis contraire de Moll. Ils entrent dans l'orage, la nuit, et finissent par se perdre. Mais au dernier moment, ils aperçoivent les lumières d'une ville qui s'éteignent et s'allument par intermittence en faisant du morse; c'est Albury ! Les habitants de la ville ont délimité un terrain d'atterrissage avec les phares de  leurs voitures. Turner a dû se poser, suite à un ennuis avec un moteur. Scott et Campbell-Black Black arrivent à Melbourne où une foule immense les attend. Ils ont volé 70 heures, 54 minutes et 18 secondes. Lors des fêtes qui suivent l'arrivée, le jeune Melrose, l'enfant du pays, est acclamé bien qu'étant arrivé bien plus tard que les autres. En Italie, pendant ce temps, Parer et Hemsworth ont dû de nouveau atterrir, sur un terrain militaire avec les habituels ennuis... Le film se termine en indiquant la destinée des principaux pilotes de la course.

 

Ce film suit d'assez près la réalité en reproduisant des situations et des dialogues exacts. Mais comme indiqué dans le générique, il prend parfois quelque liberté avec la réalité pour corser l'histoire. Ainsi s'il est bien vrai que Brook eut une passagère payante, Miss E.M. Lay, Jacqueline Cochran ne fut pas la passagère de Roscoe Turner après son abandon. A Bucarest, c'est Wesley Smith qui fit l'atterrissage et non Jacqueline Cochran. Un volet refusant de sortir, l'avion prit toute la piste, et le train fut endommagé. L'aviatrice allemande Thea Rasche, (qui ne ressemblait pas du tout à l'actrice du film) n'était pas le seul passager du DC-2 de la KLM, il y avait aussi deux hommes d'affaire hollandais. La scène où Brook et Miss Lay sont entourés de cavaliers menaçants, se passa dans l'est de la Syrie, à coté de Deir-es-Zor; ils rencontrèrent une patrouille de la Légion étrangère dont le sergent, doté d'une grande barbe noire, leur demanda simplement leurs papiers. Amy Johnson ne quitta pas son mari à Allahabad, mais bien plus tard, sur le chemin du retour, à l'escale d'Athènes. Par contre le fait que la centrale électrique de la ville d'Albury (New South Wales ) fit clignoter les lumières de la ville pour faire des appels en morse au DC-2 hollandais, est authentique. La radio locale appela également les automobilistes à venir au champ de course pour baliser un terrain d'atterrissage. Le lendemain, l'avion étant embourbé, les habitants se mobilisèrent une nouvelle fois, pour tirer l'avion de ce mauvais pas. En 1936, dans le film "Anne Marie", les lumières de la ville d'Angoulême clignoteront, comme à Albury, pour guider l'aviatrice perdue. Le scénariste, Saint Exupéry, se rappela sans doute de ce fait divers.

Les résultats de cette course furent plein d'enseignement et montrèrent qu'un tournant avait été franchi dans le transport aérien. Les beaux racers de Havilland ne firent l'objet d'aucun développement. Ils fournirent néanmoins de précieuses informations qui furent utilisées plus tard, pour construire le DH.98 Mosquito. Par contre, les deux avions de fabrication américaine qui se classèrent second et troisième (Le Boeing de Turner arrivant trois heures seulement après le DC-2 de Parmentier, les deux finissant la course moins de vingt quatre heures derrière les vainqueurs) montraient qu'on pouvait construire en série de grands avions rapides, fiables et confortables, du moins aux USA…

 

Les avions du film :

Il est bien évident que le producteur ne put réunir les avions du type de ceux pilotés par les héros du film, aussi fit-on appel aux avions qu'il y avait sur le territoire australien. La liste des vrais avions de la MacRobertson Trophy Air Race ressemblait un peu à un inventaire à la Prévert : quatre avions de course (trois DH.88 Comet et un Granville R6-H), trois avions de transport (DC-2, Boeing 247, Panderjager S4), deux bimoteurs légers (DH. Dragon Rapide, Airspeed Viceroy), huit monomoteurs de tourisme, dont la puissance allait de 130 à 450 chevaux (Miles Hawk major, Miles Falcon, Desoutter Mk.2, Airspeed AS.5 Courier, Lambert Monocoupe 145, British Klemm Eagle, de Havilland DH.80 Puss Moth, Lockheed Vega) et trois ex-bombardiers anglais Fairey Fox I et IIIF…

Les De Havilland DH.88 Comet de Scott/Campbell-Black et des Mollison sont une même maquette grandeur réelle, construite avec une structure en tubes d'acier, en Australie, par la société Airepair. Elle possédait des moteurs pour faire tourner les hélices, et fut peinte alternativement aux couleurs des deux équipages. En l'air, on utilisa une maquette radiocommandée. L'effet n'est pas mal du tout. Remarquons cependant une erreur du film, quand Amy Mollison repart seule, aussitôt après l'atterrissage. Elle n'aurait pu le faire sans assistance. Le moteurs n'avaient pas de démarreurs et devaient donc être lancés à la main, et il aurait fallu aussi "regonfler les hélices", ou plus exactement les vessies situées dans les cônes d'hélice qui maintenaient l'hélice au petit pas. Une fois en l'air, la vitesse, en appuyant sur une petit disque anémométrique, faisait passer l'hélice au grand pas, qu'il était ensuite impossible de changer. Le vainqueur de cette course, le DH.88 Comet G-ACSS "Grosvenor House" est actuellement conservé à la Shuttleworth Collection de Old Warden, en Angleterre, depuis 1965 et il vole depuis 1986, mais avec un moteur électrique pour relever le train, et des hélices à vitesse constante. Sa copie australienne est actuellement stockée en Angleterre, au De Havilland Aircraft Heritage Center de London Colney. Elle devrait être restaurée sous les couleurs du G-ACSP "Black Magic", l'appareil des Mollison. Le vrai "Black Magic" est en cours de restauration par le Comet Racer Project Group, basé sur l'aérodrome de Derby (Eggington).

Le seul avion du film qui correspond à un des vrais concurrents est le Miles Falcon. Celui de Brook était le prototype, et n'avait pas un pare-brise inversé comme celui du film, qui est un Miles M.3A Falcon de série (c/n 193, G-ADHG). Cet avion fut revendu au Royal Queensland Aeroclub, en 1937, et immatriculé VH-AAT. Pendant la guerre, il servit au sein de la RAAF avec le matricule A37-3. Après avoir connu plusieurs propriétaires, il fut restauré en 1990 pour le film. Il vole toujours à Wangaratta (Australie) .

C'est un De Havilland DH.85 Leopard Moth qui remplace le DH.80A Puss Moth de Melrose. Ce Leopard Moth (VH-UUL c/n 7111) a des formes très proches du Puss Moth, à part l'aile et les jambes de train qui ne sont pas fixées en haut de la cabine, mais plus bas, contre le fuselage. Cet avion importé en Australie en 1935, est toujours en état de vol, et basé au Point Cook Flying Club à l'ouest de Melbourne. C'est sur ce terrain de la RAAF (Williams base) que fut d'ailleurs tourné le film, et où arrivèrent les concurrents en 1934.

Le Boeing 247D de Roscoe Turner est figuré par un Avro Anson qui lui ressemble de loin (très loin..) avec son nez long, ses moteurs en étoiles, mais son empennage et sa taille (trois mètres de moins en longueur) sont différents. L'avion du film est un Anson Mk.1 (MH120) reconstruit dans les années 1960 avec la partie centrale du fuselage, les ailes et les empennages d'un C.19, afin de continuer à faire voler cet exemplaire rarissime. Immatriculé VH-BAF, il fut exposé après le film, avec la décoration du Boeing de Turner, au musée Airworld de Wangaratta (Victoria). En 2002, il fut vendu, démonté, puis acheminé en Nouvelle Zélande. Il y est actuellement en cours de restauration, et devrait voler un jour à Wakefield, après avoir récupéré son nez vitré d'origine.

C'est un Douglas DC-3 qui remplace le DC-2 "Uiver" de la KLM, ce qui n'est pas trop choquant. Ce qui l'est beaucoup plus, c'est d'avoir remplacé le Granville R6-C (QED) (NX14307) de Jacqueline Cochran par un North American T-6G, que l'on fait voler le train sorti, pour figurer sans doute le train fixe largement caréné de ce monstre, qui avec son aile haubanée, son cockpit étroit et sa dérive intégrée au fuselage, n'a rien d'un "Texan"..

Les Fairey Fox sont remplacés par deux Stearman PT-17 qui, à part le fait d'être biplans, n'ont pas grand rapport avec les avions anglais, plus gros et équipés de moteur en ligne.

L'Australien Hemsworth s'entraîne sur un de Havilland DH.82 Tiger Moth portant l'immatriculation d'un Avro Avian (VH-UOE) qui fut détruit en 1942, en Nouvelle Guinée, par les Japonais.

A la fin du film, Jacqueline Cochran pose à coté d'un CAC (Commonwealth Aircraft Corp.) Mk.32, autrement dit un North American F-86 construit sous licence en Australie et équipé de deux canons de 30 mm.

Enfin, en arrière plan, on aperçoit plusieurs vieux avions, parfois postérieurs à la course, mis là pour faire nombre : un rare DH.84 Dragon, derrière l'avion de Melrose à Bagdad, et, sur l'aéroport de Mildenhall, au début du film, un Stinson SR-8 Reliant, un Cessna C-34, un Howard DGA, et au moins deux de Havilland DH.82 Tiger Moth.

 

 Christian Santoir

 *Film disponible sur amazon.fr

 

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